Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)

𝕁-𝟛𝟘

Lorsqu'il se réveilla, Shoto avait mal au crâne et ne se souvenait pas de ce qu'il s'était passé la veille. Alcool. C'est tout ce qu'il pouvait dire. Il se leva avec précipitation, et partit vers la salle de bain la plus proche (dont il avait étrangement retenu le chemin) pour se regarder dans le miroir. Son maquillage partait. Le bicolore s'affola, il ne fallait pas que les autres le voit comme ça. Il regarda sa montre. Six heure du matin. À cette heure, il avait du temps avant que les autres ne se réveille. Il partit dans le salon ou Momo dormait, les bras enrouler autour de Icy, qui semblait confortablement installé. Shoto écrivit sur un post-it un mot dans lequel il expliquait qu'il devait repartir et lui demandait de ramener Icy dès qu'elle partirait. Il déposa le post-it dans la main de son amie et enjamba les personne endormi jusqu'à la porte d'entrée.

-Tu part déjà ? Lui lança une voix dans son dos.

Le bicolore savait déjà qui c'était, même avant de se retourner.

-Tu va rater la meilleure partie. Ricana Katsuki. Voir toute leur tête de con se réveiller et avoir tout oublier, puis ensuite leur balancer des dossiers... Je ne m'en lasserai jamais !

-Franchement, c'est pas mon truc. Commenta Shoto en commençant déjà à repartir.

-Attend. L'interpella le blond.

-Quoi ? Soupira le bicolore.

-Tu n'as pas de moyens de rentrer, non ? Lui fit remarquer Katsuki.

Ce n'était pas faux. Shoto n'y avait pas penser.

-Non. Répondit il simplement, n'ayant rien d'autre à dire.

-Je peux te raccompagner. Proposa le blond.

-Mais ? Devina le bicolore. Il y a toujours un mais.

-Effectivement. Répondit Katsuki.

Il semblait amusé par le faite que Shoto l'ait deviner.

-Je veux savoir qu'est ce qu'il t'es arriver. Continua il en pointant la cicatrice du bicolore.

Ce dernier grimaça. Il n'aimait vraiment pas raconter cette histoire. Il n'aimait pas non plus y penser. Ni à cette histoire, ni à sa cicatrice. Mais, il ne serait chez lui que dans une quarantaine de minutes au minimum (et encore... Il fallait déjà qu'il se répère), ce qui laissait assez de temps à son père pour se rendre compte qu'il n'avait pas dormis à la "maison".

-Ok. Ça me va. Finit il par accepter.

-T'as déjà fait de la moto ? Demanda Katsuki.

-De la moto ?! S'étrangla Shoto.

Il avait une peur bleue de la moto depuis que son grand frère, Touya, avait eu un accident et avait failli mourir à cause de ça.
Katsuki rigola devant la mine effrayé du bicolore.

-Je vais prendre ça pour un non. Continua le blond tout en sortant.

Shoto le suivit, plus parcequ'il ne voulait pas que son père ne se rende pas compte qu'il n'avait pas dormis à la maison plutôt que par envie.
Katsuki donna un casque au bicolore, "au cas où", tandis que ce dernier imaginait déjà tout les pires scénarios possibles.
Les deux garçons montèrent sur la moto et, presque aussitôt, le blond démarra. Shoto poussa un petit cris ridicule, s'accrochant du mieux qu'il pouvait au blond.

-Tu va trop vite ! S'exclama il.

Le bicolore entendit Katsuki rire, sentit la moto accélérer et, par réflexe, s'aggripa encore un peu plus au blond, ce qui fit rire un peu plus ce dernier.
C'est un sadique... Pensa il.
Un peu moins d'une dizaine de minutes plus tard, ils étaient devant chez Shoto. Le bicolore lâcha le blond, descendit précipitamment de la moto (quel engin de torture !) et remis en place ses cheveux qui était partit dans tout les sens.

-Bon, maintenant, raconte moi ce qu'il t'es arriver. Lança Katsuki.

-Je n'ai pas le temps... Murmura Shoto en regardant sa montre.

-Un marché, c'est un marché. Lui répondit le blond.

-Oui mais... Je n'ai pas le temps... Murmura le bicolore.

Un bruit sourd retentit depuis la maison des Todoroki, ce qui fit grimacer Shoto. Son père avait remarquer son absence.

-Il se passe quoi là-dedans ? Demanda Katsuki en fronçant les sourcils.

-Rien ! S'exclama le bicolore en partant en courant vers sa maison. À Lundi !

Il n'entendit pas la réponse du blond, ayant déjà atteint sa maison.

-Shoto ! Hurla son père en voyant son fils rentré.

Il allait encore passer un mauvais quart d'heure.