𝕁-𝟚𝟞

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La veille, Ochaco, Katsuki et Shoto avait trainer en ville pas mal de temps. Ils avaient manger ensemble, et ce qui avait perturbé le bicolore c'est l'appétit d'Ochaco. Elle avait manger toute son assiettes, avait finis celle du bicolore et en avait redemander une !
Évidemment, Shoto était revenu en retard. Le mercredi, il devait revenir à 18h30, pas une minute de plus. Il était arrivé à 19h. Évidement, il avait était punis.
D'habitude, son père restait discret, ne frappant que là où ça ne se voyait pas et où cela n'embêtait pas l'adolescent pour des activités sportives. Sauf que cette fois, il avait frapper en plein dans l'œil droit, celui où il n'avait pas de cicatrice.
Shoto savait cacher ce genre de blessure, mais il se leva une vingtaine de minute plus tôt, au cas où il aurait des problèmes pour cacher l'une de ses deux blessures.
Il partit au lycée après avoir manger à peine un petit bol de céréale. Il n'avait pas eu le temps de manger plus, le maquillage de son cocard et de sa brûlure avait prit plus de temps que prévu. Il était même arrivé en retard en cours de anglais (car oui, le jeudi matin ils avaient anglais... c'était déjà mieux que math).
À part cela, aucun autre événement n'avait perturbé la journée du bicolore. Du moins, jusqu'à la fin des cours.
Effectivement, en sortant de cours Shoto se rendit compte qu'il s'était mis à pleuvoir, et il n'avait pas de parapluie !
Devant la mine désespéré du bicolore, Katsuki, tout en sortant un parapluie de son sac, lui lança :

-Vu ta tête, tu n'a pas regarder la météo ce matin !

Effectivement, il ne l'avait pas fait. D'habitude, il y jetait un coup d'œil juste avant de partir, mais ce matin là il n'avait pas eu le temps.

-Je peux te raccompagner, si tu veux. Proposa le blond, désignant son parapluie qu'il dépliait déjà, comme pour montrer qu'il était assez grand pour que deux personnes soit à l'abris là dessous.

-Mais ? Continua Shoto. Il y a toujours un mais avec toi.

-Je te promet que non ! Répondit Katsuki, levant les mains comme pour se rendre.

Le bicolore hésita quelques secondes, pesant le pour et le contre, puis répondit :

-Ok je veux bien... Mais que ça ne devienne pas une habitude...

-Pourquoi ça deviendrait une habitude ? Demanda le blond, penchant légèrement la tête à la manière d'un chiot qui n'a pas compris un ordre de son maître.

-Ça fait deux fois en une semaine que tu me raccompagne chez moi. Expliqua Shoto.

Le blond haussa les épaules.

-De toute façon, ça m'embête pas. Donc... Pourquoi pas !

Le bicolore était étonné par la réponse de son ami (pouvait il considérer Katsuki comme tel ?). Comment ça "Pourquoi pas" ?

-Bon, tu viens ? De ce que j'ai compris, ton père est très stricte, donc si tu arrivait en retard, ça irait mal pour toi. Lui fit remarquer Katsuki.

Ce dernier ne se doutait sûrement pas des violences que Shoto subissait, mais en sachant cela, cela ressemblait presque à une menace.

-Oui désolé... Murmura le bicolore tout en s'approchant de son ami.

Le blond ouvrit le parapluie et les deux adolescents se mirent à marcher. Au début ils parlèrent beaucoup, puis, vers la fin du trajet, un peu après avoir traversé le pont, ils arrêtèrent. Shoto était trop préoccupé par l'heure, tandis que Katsuki n'osait pas vraiment parler, ayant l'impression de déranger. Mais au bout de cinq minute dans ce silence tendu, le blond ne tenait déjà plus et demanda :

-Et pour ta cicatrice ? Je parie qu'il y a pas que ce que tu m'as raconter.

-Tu avait promis que tu ne demanderais rien en échange... Soupira Shoto.

-De un ; j'ai croisé les doigts. De deux ; j'essai juste de faire la conversation ! Se justifia le blond.

-De un ; tu n'as pas croiser les doigts, j'ai vu tes mains. De deux ; de toute manière ça ne vaut rien, une promesse est une promesse. Répliqua le bicolore.

-Les doigts de pieds. J'ai croisé les doigts de pieds ! Se défendit Bakugo.

Shoto émit un bruit entre le rire et le soupire. Il était partagé entre l'exaspération et le rire.

-Tu es un gamin.

-Et les gamins posent des questions ! Alors c'est quoi la vérité sur ta cicatrice ?

-Tiens, voilà ma maison. À demain ! S'exclama Shoto en partant presque en courant vers chez lui.

Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant