Ce mercredi là, Shoto ne se leva même pas de son lit. Il n'en avait plus la moindre envie, ni la moindre motivation. Il était anéanti par les révélations de la veille. Il avait juste envie de rester au lit jusqu'à ce qu'il meurt.
Il eu donc la chance de pouvoir dormir toute la mâtiné. Jusqu'à ce qu'il soit réveillé par la sonnette de la porte d'entrée.
Il ne se leva même pas. Peu importe qui c'était, Shoto avait juste envie de rester dans son lit.
La sonette sonna encore quelques fois, et le bicolore entendit le grincement que la porte de la chambre de son père faisait lorsqu'elle s'ouvrait. L'adolescent grimaça. Qui que ce soit, il plaignait cette personne de devoir affronter ce vieil ivrogne qu'était Enji. C'était sans doute Momo ou Katsuki qui venait le chercher pour la patinoire. Mais Shoto n'en avait aucune envie.
Il entendit son père crier, mais n'y prêta pas tellement attention. Le silence revint rapidement, et fut de nouveau briser par quelqu'un tocquant à la porte d'entrée. Non pas la porte d'entrée, Shoto n'aurait pas entendu sinon. Quelqu'un tocquait à sa fenêtre. Le bicolore leva péniblement la tête pour regarder en direction de sa fenêtre. Katsuki était sur le rebord de sa fenêtre, en équilibre, et il tocquait furieusement contre sa fenêtre.
Bordel, que foutais Katsuki en équilibre sur le rebord de la fenêtre de la chambre de Shoto ?!
Évidemment, le bicolore alla ouvrir à son ami, mais il repartit immédiatement s'effondrer sur son lit, dos à Katsuki et face au mur. Le blond, qui semblait prêt à crier sur le Todoroki il y a quelques secondes, s'étonna du comportement de son ami.-Ça va ? Demanda il, inquiet, tout en entrant dans la pièce.
-Mmh... Répondit simplement Shoto.
-Je vais prendre ça pour un non... Souffla Katsuki, en s'asseyant sur la chaise du bureau de son ami. Qu'est ce qu'il se passe ?
Le bicolore ne répondit pas. Enfait c'était à peine si il avait écouter.
-Ooohooh ! S'exclama le blond. T'es là ? Shotooo !
-La ferme. Répliqua sèchement le concerné.
Katsuki eut un mouvement de recule. Ce n'était pas une réaction habituel du bicolore. Il n'était jamais aussi agressif avec qui que ce soit.
-Eh, je sais pas ce qui te met dans cet état, mais calme toi ok. Lança il, en essayant de garder son calme.
C'était un peu le monde à l'envers ; entre Shoto qui s'énervait pour rien et Katsuki qui restait calme.
-Lâche moi. À ce que je sache que je sache t'es pas ma mère... Répliqua le bicolore.
Il ferma les yeux quelques instants, comme si ça allait l'empêcher de repenser à sa vrai mère.
-Double-face... Soupira Katsuki. Je veux juste t'aider. Et Momo aussi, qui attend juste en bas de chez toi depuis plus de trente ans.
-Va t'en. S'il te plaît. Murmura Shoto.
Il semblait à bout de force. C'était étonnant puisqu'il n'avait pas bouger de la journée. Enfait il était juste épuisé mentalement. Il n'arrivait plus à gérer tout ce qu'il devait gérer au quotidien. Et ça le faisait imploser.
-Je vais pas te laisser rester allongé comme une merde dans ton lit ok ? Le menaça presque Katsuki. Bon tu veux manger quoi ?
-T'as une cuisine de poche ou quoi ?
-Nan, mais y'a une cuisine chez toi.
-Si mon père te vois il va te tuer. En plus je suis presque sûr que tu cuisine mal.
-Ah ! Tu vas voir ! S'exclama Katsuki en descendant.
Une dizaine de minutes plus tard, le blond remonta avec une omelette en main. Shoto n'avait pas bouger.
-Eh la larve, bouge toi je t'ai fait une omelette. Lança il.
-Pas faim.
-Tu la bouffe ou je te jure que je te la fourre dans la gorge de force.
Le bicolore se redressa sur ses coudes tandis que son ami posait le plateau sur ses genoux. Shoto se mit à manger et, étonnement, l'omelette était vraiment bonne.
-C'est bon. Tu cuisine souvent ?
-Nan.
-Tu devrais le faire plus souvent.
-Mouais... Sinon tu reviens au lycée demain ?
-Aucune idée.
-Je passe te chercher à sept heure. Bonne journée.
Et il repartit par la fenêtre. Shoto eut un sourire. Katsuki était vraiment... exceptionnelle.
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Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)
FanfictionUn mois. Shoto donne un mois à la vie pour le convaincre de ne pas sauter du haut de ce pont qu'il traverse tout les matins pour aller au lycée.