𝕁-𝟡

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Shoto avait passé la nuit à l'hôpital. Son père lui avait cassé le poignet en le frappant la veille. Il était crevé. Il rentra chez lui à neuf heures du matin, pensant enfin pouvoir dormir, mais il se trompait. À peine eut il enlever ses chaussures que quelqu'un sonna à sa porte. Il alla ouvrir et découvrit avec étonnement Ochaco sur le pas de sa porte.

-Qu'est ce qu'il s'est passé ?! Demanda elle, pas du tout étonné, plutôt en colère. Nejire m'a prévenu que tu avais passer la nuit à l'hôpital pour te faire faire un plâtre ! Et que tu n'avais appeler personne !

-Ochaco je...

-Regarde toi, tu n'as pas dormis de la nuit ! Tu as des cernes épouvantable ! Qu'est ce qu'il s'est passé bordel ?! Hurla elle, de plus en plus énervé.

La réalité c'est qu'elle mourrait d'inquiétude. Shoto le savait bien et s'en voulait.

-Ochaco ce n'est rien... Je suis juste tomber dans les escaliers. Je suis désolé de t'avoir inquiéter... Souffla il.

-Ce n'est pas rien ! Idiot ! Tu aurais au moins pu appeler Bakugo ou Momo ! S'époumona la brune.

-Désolé... Murmura le bicolore une nouvelle fois.

-Arrête de t'excuser ! Et va dormir !

-J'ai pas sommeil.

-Tu te fiche de moi ?

Elle avait soudain reprit un ton plus calme. Mais il restait tout de même très ferme, et Shoto sentait bien qu'Ochaco ne lâcherait pas l'affaire.

-Très bien... Soupira il.

La brune souria, puis dit :

-Bon, je vais appeler Bakugo et Momo histoire qu'ils viennent prendre de tes nouvelles.

-NON ! S'exclama soudainement Shoto.

Ochaco sursauta et afficha une mine étonné tout en demandant :

-Tu t'es disputer avec eux ?

-Non... C'est juste que... Je ne veux pas qu'ils s'inquiètent... Murmura le concerné, la tête légèrement baissé, comme honteux.

-Bien sûr. Et ça ne va pas du tout les mettre en rogne que tu ne les ai pas prévenu. Soupira la brune, légèrement exaspéré.

-Mais... Bon ok.

-Va te coucher, je t'enverrai un message pour te donner l'heure où ils arriveront.

-Ok... Merci...

Le bicolore repartit se coucher avant que son amie ne la traîne de force au lit.

Il ne se réveilla que deux heures plus tard, lorsque son téléphone sonna tellement fort que son chat tenta de le tuer en le faisant tomber de la table de nuit de Shoto. Mais un téléphone ne meurt pas aussi facilement.
Le bicolore décrocha péniblement.

-Oui ?

-ÇA FAIT TRENTE MINUTE QU'ON T'ATTEND DEVANT CHEZ TOI ! Hurla Momo à l'autre bout du fil.

Le Todoroki faillit lâché son téléphone tellement la voix de son ami lui vrilla les oreilles.

-J'arrive... Soupire il en raccrochant.

Il se prépara aussi vite qu'il put et descendit par la fenêtre. En réalité, à cette heure, son père devait dormir profondément et n'aurait pas entendu la porte. Mais le bicolore avait tellement l'habitude d'utiliser sa fenêtre comme un sortie que c'était presque devenu la deuxième porte d'entrée.
Il rejoignit Momo et Katsuki devant chez lui.

-Et tu passes par la fenêtre alors que tu as le poignet cassé ?! Hurla Momo, furieuse. Mais ça va pas !

-Momo s'il te plaît, j'ai déjà le poignet casser alors ne me casse pas non plus les oreilles... Soupira Shoto, monotonement.

Il était tellement fatigué qu'il n'arrivait plus à exprimer ses sentiments clairement. Enfin il n'y était jamais arriver, mais là c'était encore pire que d'habitude.

-Si vous voulez mon avis... Commença Katsuki.

-On n'en veux pas. Répliqua aussitôt la brune.

-...Shoto devrait retourner de reposer. Continua le blond, ignorant totalement l'intervention de la jeune fille. Il a des cernes de trente kilomètres et c'est à peine si il tient debout.

-De un : Tu n'as pas besoin de parler de moi à la troisième personne, je suis là tu sait. De deux : Vous m'avez sortie du lit alors maintenant vous m'occuper.

Katsuki soupira.

-J'avais bien dit qu'il fallait le laisser dormir.

-Oh ça va hein monsieur je sais tout ! Râla Momo. Sinon Shosho...

-Shoto. Rectifia ce dernier.

-...Ça te dirait d'aller boire un café avec nous ? Continua la brune sans prêter aucune importance à la remarque de son meilleur ami.

Avant même que le bicolore ne puisse répondre, ils étaient déjà en route. Ah, cette Momo...
Ils s'installèrent au café où travaillait Denki et commandèrent des cafés et un thé (pour Shoto). Malheureusement, ce n'était pas une journée où le blond travaillait, donc ils ne le croisèrent pas.
Ils finirent l'après midi là-bas, à discuter de tout et de rien, puis chacun rentra chez lui.

Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant