Mercredi.
Shoto aimait bien le mercredi, parcequ'il n'y avait cours que le matin. Et que l'après-midi, il avait le droit de sortir. Bref, c'était le jour de rêve. Mieux que le dimanche, et même mieux que le samedi. Parce que si il sortait il ne se ferait pas tabasser au retour.
Ce mercredi là, il avait proposer à Katsuki un rendez-vous (pas un rencard... Je sais c'est triste, mais ils se sont rencontrer il y a moins d'une semaine !) pour avoir la discution que le blond réclamait tant.
Ils s'étaient donner rendez vous dans un café très loin de chez Shoto, mais tant pis, ça l'arrangeai. Plus il était loin de cet endroit et de son père, mieux c'était.
Le bicolore était arrivé le premier, mais le blond n'avait pas tarder et était arriver à peine une dizaine de minutes plus tard. Shoto avait déjà commander un café.-Tu bois déjà du café ? S'étonna Katsuki.
-Tu sais, nous sommes en seconde, nous avons seize ans. C'est l'âge idéal pour se mettre au café. Répliqua Shoto tout en sirotant son café.
Le blond répondit par un "mmh" peu convaincu tandis que le bicolore faisait tourner le liquide noir dans sa tasse. Il essayait de se concentrer pour ne pas ressentir la douleur des coups de pieds dans les côtes que son père lui avait infligé hier. Pourquoi ? Me demanderez vous. Parceque Shoto avait demander à partir en camping ce week-end avec ses amis.
Bakugo commanda-Et donc pour ta brûlure ça s'est passé comment ? Demanda Katsuki, sortant le bicolore de ses pensées.
Le bicolore pinça des lèvres. Il n'aimait pas cet partie là de lui, ni l'histoire que cela racontait. D'ailleurs, à part lui et sa mère, personne ne connaissait la vraie version. Pas complète en tout cas. Même pas son père. Même pas Touya, Natsuo et Fuyumi. Même pas Momo.
-Ma mère m'a renversé une bouilloire dessus quand j'étais petit. Elle faisait du thé, je l'ai surpris et elle a fait tomber la bouilloire. Répondit il.
Katsuki fronça les sourcils. Il ne semblait pas y croire, et cela inquiétait Shoto. Il ne devait pas apprendre que c'était lors d'une dispute entre ses parents. Il ne devait pas apprendre que son père le battait. Shoto n'avait pas besoin de son aide. Si il n'arrivait pas à se débarrasser de ce problème qu'était son père tout seul, c'était qu'il n'était pas assez fort. Et si il n'était pas assez fort, il ne méritait pas de vivre.
-Je n'y crois pas. Enfin... Peut-être que c'est la vérité. Mais pas l'entière vérité. Répliqua le blond, après quelques minutes de réflexion, ce qui affola Shoto.
Qu'allait il lui dire ? Que pouvait il faire ? Katsuki se douterai qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas entre Shoto et ses parents si ce dernier ne répondait pas. Et ce serait de même si il lui disait la vérité. La seule option qu'il avait, c'était de trouver un mensonges assez crédible à dire au blond.
-Tiens, salut les garçons ! S'exclama une voix familière.
Ochaco. Elle entrait dans le café et venait à peine de les remarquer. Elle leur faisait un petit signe de la main.
Sauver par le gong ! Shoto soupira discrètement puis répondit à la jeune fille par un signe de main et un "salut" tellement bas que seul lui l'entendit. Katsuki lança un regard signifiant que la discussion n'était pas terminer à Shoto avant de grogner ce qui semblait être un "salut".-Qu'est ce que vous faites ici ? S'étonna la jeune fille en venant s'assoir sur une chaise à côté de Shoto.
-Bah... On avait rendez-vous... Répondit ce dernier.
La brune plissa les yeux, ouvrit puis referma plusieurs fois de suite la bouche comme si elle avait quelques chose à demander mais qu'elle n'osait pas.
-C'est un rencard ? Finit elle par oser demander.
-Quoi ? Bien-sûr que non ! S'exclama Shoto tout en rougissant.
-JAMAIS DE LA VIE ! S'écria en même temps Katsuki, un peu moins rouge que l'autre garçon.
Ochaco ria.
-Sinon, puisqu'on est tout les trois, on a qu'à chercher le sujet du devoir d'art plastique. Proposa Shoto.
Il ne voulait pas que Katsuki fasse partir la brune et qu'ils se retrouvent de nouveau face à face.
-Bonne idée ! S'exclama Ochaco.
Le blond ne protesta pas, mais n'acquiesa pas non plus.
-Vous n'avez toujours pas d'idée ? Demanda la brune.
Les deux garçons firent non de la tête.
-Et je suppose que toi non plus... Devina Shoto.
La jeune fille sembla hésité, comme si elle avait quelques chose à proposer, mais fit finalement un hochement de tête, signifiant que non.
Elle mentait. Shoto le savait, elle lui ressemblait quand il essayait de dire tout ce qu'il avait sur le cœur à Momo ou l'un de ses frères et sœurs, mais qu'il finissait par renoncer.-Tant pis... Soupira le blond.
VOUS LISEZ
Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)
FanfictionUn mois. Shoto donne un mois à la vie pour le convaincre de ne pas sauter du haut de ce pont qu'il traverse tout les matins pour aller au lycée.