Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)

𝕁-𝟠

Ce Lundi se déroula comme les autres. À l'exception prêt que tout le monde lui demandait comment il s'était cassé le poignet. Il y avait même certains élèves qu'il ne connaissait pas ; comme un petit garçon aux cheveux violet (on avait du mal à croire qu'il était au lycée) ou une certaine Hagakure qui était généralement plus discrète que l'homme invisible.
À part cela, tout se déroula normalement. Jusqu'à sa visite chez sa mère. C'était la dernière fois qu'il lui rendait visite ici, et en plus sa mère lui avait donner une liste d'objet à récupérer. Il n'y avait que des babioles sans grandes valeurs dessus. Enfin... C'était ce que pensait Shoto.
En cherchant l'une de ce "babioles sans valeurs", un collier, dans son grenier, Shoto tomba sur un album photo. Curieux. Il l'ouvrir. La première photo était... Étrange.
Elle était étrange dans le sens où les seules personnes qu'il reconnaissait était sa mère et son père, mais ils étaient jeune et portaient des uniformes de lycéens. Il y avait d'autre gens avec eux, mais Shoto ne savait pas les identifier. Enfait c'était surtout des garçons, même si il y avait deux fille. Il y avait deux blond ; un très musclé et un qui avait un air de... d'un pigeon. Oui c'est ça, il ressemblait à un pigeon. Il y avait une fille, elle portait Rei sur son dos, et lui ressemblait étrangement. La ressemblance était aussi frappante que dérangeante.
Il passa à la deuxième. C'était ses parents. Le plus étonnant ? Ils s'embrassaiant et semblait... Heureux. Ils avaient toujours dit à Shoto qu'ils n'avaient jamais était amoureux l'un de l'autre, mais cette photo semblait prouver le contraire.
Plusieurs photo dans le même style plus tard, il y eu une première photo de Touya bébé. Il ne devait pas avoir plus de six mois. La suivante, c'était Rei, habillé toute de noire, comme si elle allait à un enterrement, avec une mine grave, portant Touya. La suivante c'était la naissance de Natsuo. Puis celle de Fuyumi. Il y avait plein de photo d'eux trois et de leur mère heureuse. Ils étaient tout petit et Shoto n'était pas encore né. Puis vinrent les photos de la naissance du bicolore. Et ensuite sa mère retrouva le même sourire de photo qu'il avait tant l'habitude de voir.
Shoto ne connaissait pas toute l'histoire, mais il était sûr d'une chose ; peu après la naissance de Touya, quelqu'un de proche à ses parents étaient décédé et ça ne les avaient pas empêché de sourire sur les photos suivantes. Mais dès qu'il fut naît, sa mère perdit le sourire.
Autrement dit : c'était à cause de sa naissance, de lui, que sa mère avait perdu le sourire. Au fond de lui il l'avait toujours su. Ses frères et sœurs lui avaient toujours parler d'une mère souriante "avant". Il considérait que "avant" c'était "avant que papa ne se mette à boire". Mais enfaite, c'était "avant la naissance de notre petit frère Shoto".
Le bicolore referma vivement le livre photo et le mit dans les affaires à rapporter à sa mère. Il termina de rassembler la liste et envoya deux textos à sa sœur :

Shoto
Je pourrais pas venir jeudi prochain.

Shoto
Je passerai déposer les affaires de Maman chez Touya demain soir.

Fuyumi
Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi tu ne peux pas venir ? Ce n'est pas grave au moins ?

Shoto
Non t'inquiète pas

Et il éteignit son téléphone.
Il aurait souhaité ne jamais trouver cette album. Ou ne jamais l'ouvrir en tout cas.
Toute sa vie, il avait blâmé son père du malheur de sa mère. Mais enfait c'était lui. C'était sa faute. Ils semblaient heureux, tout les cinq, sur les photos. Sans lui. En tout cas, ils semblaient bien plus heureux qu'avec lui.