Un mois pour vivre [TODOBAKU : TOME 1] (TERMINER)

𝕁-𝟚𝟚

Lundi. La semaine recommence.
Ce lundi là Shoto se leva un peu plus tôt que prévu. Au moment de maquiller sa brûlure, il hésita. Avait il vraiment besoin de ça ? Non. La seule raison pour laquelle il maquillait sa blessure, c'était pour ses amis. Mais maintenant qu'ils savaient tout, ça ne servait plus à rien.
Alors, pour la première fois depuis quelques années, Shoto partit au lycée sans maquillage.
Lorsqu'il arriva, les gens le dévisagèrent, et ce fut pareille presque toute la journée. Mais Shoto n'en avait rien à foutre.
Pas mal de prof avaient étaient absent aujourd'hui, y compris le prof d'art plastique, ce qui arrangeait Shoto et Katsuki au final.
À la fin de la journée, tandis que tout les autres parlaient du control qu'ils avaient tous admirablement réussi (sauf Denki qui n'avait pas réviser) le blond proposa à Shoto de le raccompagner, mais celui ci refusa.

-Je dois passer à l'hôpital. Répondit le bicolore.

-Pour aller voir ta mère et Ochaco ? Demanda Katsuki, même si il était sûr de la réponse.

Même si Shoto ne lui avait jamais dit que sa mère avait était enfermé dans un hôpital psychiatrique, Katsuki avait deviner que sa mère était à l'hôpital. Grâce à ce qu'avait dit la réceptionniste, le samedi dernier lorsqu'ils étaient aller voir Ochaco. En même temps, il fallait vraiment le vouloir pour ne pas comprendre.

-Ouais. Répondit le bicolore en partant.

Lorsqu'il arriva à l'hôpital, il alla d'abord voir Ochaco.

-Alors tu viens voir qui cette fois ? Demanda l'infirmière.

-Les deux. Répondit Shoto. Mais je vais commencer par aller voir Ochaco.

-Je vais t'accompagner, elle a changer de chambre et en plus je dois lui apporté son traitement. Dit la jeune femme tout en appelant un collègue pour qu'il prenne sa place.

Un jeune homme au cheveux bleu indigo (quand je disais que les couleur de cheveux n'étaient pas normal...), l'air un peu timide.

-Tamaki, tu veux bien prendre ma place le temps que j'aille donner ses médicaments à la jeune fille en chambre 214 ? Demanda l'infirmière.

-D'accord Neijire... Murmura le dénommé Tamaki.

L'infirmière, Nejire, lui fit un grand sourire puis fit signe à Shoto de la suivre. La jeune femme aux cheveux bleu claire se dirigea vers la partie psychiatrique de l'hôpital. Elle avait était déplacé là-bas ? En réalité, ce n'était pas étonnant.
Lorsqu'ils entrèrent dans la chambre 214, Ochaco était en train de lire. Elle leva la tête à leur arrivé.

-Bonjour Neijire. Salut Shoto. Les salua elle, tout en quittant des yeux son livre.

L'infirmière lui fit un grand sourire, tandis que le bicolore lui rendit son salut par un hochement de tête.
Ochaco fit une mine étonné en voyant que Shoto avait une brûlure à l'œil, mais finis par lui dire en souriant :

-Ça te va bien.

Le bicolore n'ose pas parler de ce pourquoi il était venu devant l'infirmière, alors il parla des cours.

-Tu n'as pas raté grand chose... La plupart des profs étaient absent. Raconta Shoto.

-Et pour l'art plastique ? Il nous a mis une mauvaise note ? Demanda Ochaco, inquiète d'avoir empêché son groupe de travailler.

-Nan, il n'était pas là. Ça nous laisse une semaine de plus pour bosser sur notre projet. Tenta de la rassurer le bicolore.

-Bon, je vous laisse. Intervint Nejire tout en sortant de la pièce.

Un petit silence malaisant s'installa entre les deux amis. Avant, Shoto aurait sûrement renoncer à parler, pour ne pas déranger son amie. Maintenant, il savait que c'était essentielle.

-Vendredi dernier, quand Momo t'a trouver en train de vomir... Tu n'avait pas vraiment la gastro, hein ? Demanda le bicolore.

Ochaco, honteuse, baissa la tête mais fit signe que oui.

-Est-ce que tu... Commença Todoroki sans pouvoir continuer sa phrase.

-Je me faisais vomir. Oui. Sanglota la brune.

Shoto ne savait ni quoi dire, ni quoi faire, alors il fit ce qui lui parut le plus normal à faire dans cette situation ; il enlaça Ochaco.

-Je suis désolé... Murmura il. Désolé de ne pas m'en être aperçu plus tôt, désolé de n'avoir rien fait.

La brune, étonné, ne savait plus trop quoi dire.

-Je... Je... C'est pas grave. Finit elle par lâcher. Je vais mieux maintenant.

-Tu es sûr ? Ce n'est pas un petit séjour à l'hôpital qui va changer cela... Murmura le bicolore.

-Peut-être pas... Mais maintenant, vous savez.

Ils continuèrent de discuter encore une dizaine de minute, puis Nejire revint, annonçant à Shoto que son amie avait besoin de repos.
Alors il était partie voir sa mère. Et, comme chaque lundi, ils avaient beaucoup de chose à se dire.