Je suis seule.
Comme enfermée dans un cocon.
Pas depuis longtemps.
Parce qu'avant j'avais confiance aux autres.
Je pensais compter.
Mais qui suis-je pour compter ?
Je pense dépendre des autres. Je pensais.
Je ne sais plus.
Je ne suis plus.
J'ai mal au cœur.
J'aimerai tellement plus ne plus rien ressentir.
Parfois.
Pas toujours.
Souvent. J'aimerai dire non ça ne m'atteint pas.
C'est idiot.
Mais quand tu ne réponds pas.
Je me dis que c'est finis.
Je n'ai pas confiance en moi.
Ça fait tellement mal.
Je pleure à l'intérieur et puis ça déborde.
Complètement.
Dans ma poitrine ça se compresse.
Dans mon ventre ça se vrille.
Je ne saurai jamais si je compte.
Pour toi.
Mon amie.
Surtout les amis.
Du jour au lendemain on peut les perdre.
Et parfois.
Quand je suis seule, dans ma chambre.
Seule avec mes problèmes.
Je me dis que je suis seule.
Et à partir de là.
Tout part de travers.
J'envoie valser mes sentiments.
J'emmerde mes amis.
Je n'ai plus envie de répondre.
Plus envie de parler.
Parce que... à quoi bon ?
Tout est éphémère.
La tête dans mon oreille j'étouffe mes sanglots.
Et je me fais la promesse de ne plus jamais m'attacher.
Parce que ça fait trop de mal quand tout s'en va.
Parce que j'ai tellement d'insécurités.
Je cris que je suis tout !
Mais je ris.
Je ne suis rien du tout.
Et mes amis pensent que je me crois tout.
La seule qui comprenait.
On s'est perdue de vue.
Parce que c'est la vie.Il y a des choses qui comptent à un moment.
Et qui s'oublient celui d'après.Je suis dispensable.
Je le sais.
Putain.
Qu'est-ce que ça fait mal.
De savoir qu'on a beau être ami,
Demain je serai seule.
Parce que dans ce monde superficiel.
Comment savoir.
J'aime tellement la vie.
Et c'est pour ça que parfois je pense à arrêter.
Arrêter de m'accrocher à des êtres hors de ma portés.Que chacun fasse ce qu'il veut.
Au final.
Je serai seule le soir à pleurer.D'un côté j'aime mes amis. Mais c'est dur de se rendre compte qu'ils ne sont pas toujours là. Ou qu'ils ne comprennent pas toujours. Être seule c'est bien. Mais quand on connait l'effervescence du monde, le retour au calme est brutal. Comme quand on passe de la lumière à l'obscurité ou inversement. Ni l'un. Ni l'autre ne fait réellement mal. C'est le passage de l'un à l'autre qui le fait, ce mal. Alors j'aime, comme depuis longtemps à me dire que les amis c'est pour la vie et c'est la meilleure chose. Mais parfois c'est dur. De continuer à y croire.
Est-ce que parfois vous avez l'impression de lutter seul(e) ? De marcher face à tout le monde ? De ne pas faire partie d'un « ensemble »? Est-ce que vous préférez être seul(e) ?Je pense quand même qu'il est important de se confier. De parler et d'aimer. Ici, ce ne sont que des sentiments qui parfois ne persistent qu'un instant.
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Le silence des mots (1)
RandomIls préfèrent me faire remarquer tout ce que je ne suis pas, plutôt que de sourire à tout les petits trucs qui font que je suis moi. - Il devient peut-être rare de se sentir assez en confiance pour confier ses pensées. Ou de ne pas penser déranger...