Texte 41

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Jeudi. 23 juillet. 2020. Tard.

J'ai dansé ce soir.
Les yeux plissés au départ.
J'ai crié ce soir.
Étirer.
Les lèvres plissées.
Glisser.
Les yeux mouillés.
J'ai crié ce soir.
En silence.
Je suis pleine de tristesse.
Pleine de colère.
Et de vie.
Alors j'ai vécu ce soir.
J'ai hurlé un millard de choses.
En face,
Le public cherche-t-il à comprendre ?
Ce soir,
Ma lassitude à laisser place à la rage.
L' envie de se battre.
J'ai raconté mon histoire.
J'ai pensé a toi, tu sais.
J'ai soufflé.
Fort.
Parce que c'est la vie.
Le souffle.
J'ai respiré.
Stoppé.
J'ai fini, fragile.
Mise à nu,
J'ai accepté.
De vous montrer ce qui me fait vibrer.
La beauté se trouve juste là:
Personne ne comprend vraiment alors que l'on en dit tellement.
Ils ont vu mes émotions brutes.
À l'état pur.
J'ai tapé le poing à terre. Fort.
Ça claque.
C'est fort.
J'ai dansé ce soir.
J'ai pensé ce soir.
Mon corps est libre.
Parfois quand mes mots pansent, mon corps pense.
Il a le droit d'être frustré.
Il a le droit de s'exprimer.
De livrer au monde,
Ou du moins au ciel d'été,
Quelques uns de ses secrets.
Il en a des choses à dire.
La musique vibre.
L'énergie grandit et explose.
La liberté d'expression est une des plus belle chose au monde.
J'ai dansé ce soir.
Et j'ai rougit.
Le souffle court.
J'ai dansé ce soir.
Et j'ai baissé les yeux.
Sensible.
Je suis bien là ce soir.

Le corps et l'esprit. Ce soir c'est le corps. Cette entité que l'on pense si bien connaître. Il a parfois besoin qu'on prenne cinq minutes pour l'écouter.

Le silence des mots (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant