Mercredi 29 janvier, 2020. Trop tôt.
Il y a des jours où je souhaite fuir.
Fuir la méchanceté.
Fuir l'égoïsme.
Fuir la peur.
L'atrocité.
Les regards noirs.
Des gens.
Fuir les gens.
Ces personnes qui sont censées être mes amis ou ma famille.
Mais qui m'inspirent du mal.
Qui par leurs mots, me touchent en plein cœur.
Doucement. Il le titille.
Et puis petit à petit.
Petit.
À.
Petit.
Il vrille.
Et se brise.
Un petit morceau après l'autre.
Trop doucement.
Ces mots qui ne me sont pas adressés.
Me blessent.
Dis... pourquoi le monde est injuste ?
Hein ?
Pourquoi ?
Dis... Pourquoi tu dis ça ?
Hein ?
Je choisis qui je suis.
Ils choisissent aussi.
Alors s'il vous plait.
Ne vous permettez pas de juger.
Dis-lui. Qu'elle est belle comme elle est.
Et s'il te plait. Si tu ne veux pas. Si tu ne le penses pas. Alors ne dis rien. Prends qui tu es et pars sans te retourner.
Concentres toi sur ce que tu peux donner.
Sur le bon que tu peux apporter.
Ne sois pas néfaste pour les autres.
Ne vas pas contre les autres.
Évites la méchanceté.
C'est un teint qui ne va à personne.
Crois-moi.
C'est laid. C'est laid la méchanceté.
On a tout intérêt à nous concentrer sur nos paroles.
Sur nos actes.
Alors oui.
Parfois je veux fuir.
Absolument toutes ces personnes qui font du mal.
Parce qu'elles m'en font.
En m'en faisant.
En en faisant aux autres.
Je suis un être qui tend vers un idéal.
Cet idéal s'appelle Tolérance.
Cet idéal s'appelle Bonté.
Cet idéal s'appelle Générosité.
Cet idéal.
Je m'apaise à y penser.
Et toi.
Et vous.
Quand vous criez.
Quand vous vous énervez.
Vous me briser.
Oui. Je préfère le silence à ces méchancetés.
Alors si vous crachez sur la bienveillance.
Essayez de respecter le silence que je souhaite entendre.
Oui.
Il arrivera un jour.
Ce jour.
Où à force de crier ces atrocités, vous me perdrez.
Je vais partir. Et pour de bon.
Parce qu'il existe de ces gens qui aiment sans conditions. Qui aiment les différences. Qui acceptent les autres sans jugements.
Je veux apprendre parmi ces gens.
Alors je vais vous fuir.
Et n'essayer pas de me retenir.
Vos cris.
Résonnent depuis bien trop longtemps.
Et voilà un moment que j'apprends à les ignorer royalement.
La vie est une vie. Il n'y a pas de maux pour la décrire.
Et il n'y a pas de mais.Je sais. Je suis lourdingue sur les mots. Mais c'est la stricte vérité. Je suis souvent blessée par toutes ces choses horribles que j'entends autour de moi. On n'est pas obligé d'apprécier chaque caractère de chaque personne, ni toutes les idées mais on ne peut pas se permettre de blesser. On doit travailler sans relâche à nous pousser les uns les autres vers le haut. Et non pas nous enfoncer plus bas que terre. Vraiment. C'est déchirant de voir des parents se disputer; des amis, ou nous même critiquer; ou des insultes fuser... L'erreur est possible. Nos émotions parfois nous dévorent. Ok. Mais on peut se demander pourquoi. Et essayer d'arrêter de blesser. Est-ce que vous vous sentez étouffé par les disputes autour de vous parfois ? Est-ce que les insultes lancées vous touchent bien trop ? J'ai envie que le monde se regarde dans les yeux, le sourire aux lèvres, en criant que c'est dans la diversité qu'on doit se tolérer et se respecter.
VOUS LISEZ
Le silence des mots (1)
RandomIls préfèrent me faire remarquer tout ce que je ne suis pas, plutôt que de sourire à tout les petits trucs qui font que je suis moi. - Il devient peut-être rare de se sentir assez en confiance pour confier ses pensées. Ou de ne pas penser déranger...