Février 2020
Pourquoi tu n'étais pas là ?
Cette nuit là.
Non. Ça n'allait pas.
Pour une fois, je voulais que tu me prennes dans tes bras.
Je ne comprenais pas.
Aujourd'hui pourtant. Je sais.
Que quand je te dis lâche-moi, je cris en réalité sauve-moi.
Je n'aime pas ces moments de tendresses.
Où chacun, on se serre.
Pourtant j'en ai besoin.
J'avais envie de te parler.
De ce qui n'allait vraiment pas.
Comment tu pouvais savoir ?
Tu ne savais pas.
J'avais envie de te voir.
De me jeter dans tes bras.
Que tu me dises que tout irai bien.
Même si tu n'en sais rien.
J'étais déçue que tu ne puisses pas.
Mais peu importe.
J'ai oublié.
Le mal fait toujours aussi mal.
L'envie d'aller mieux.
Envolée. Par le vent que souffle ma tristesse.
Mes sentiments éphémères.
Je voulais tellement. Que tu sois là.
Mais la vie en a décidé ainsi.
Il a des choses qu'on ne sauve pas.On se sent mal parfois. Et on n'ose pas le dire. Parce qu'on pense que les autres ne comprendrons pas. Parce qu'on croit qu'on apporte juste nos problèmes dans la vie des autres. Parce qu'on a peur. Parce que le mal-être n'est ni explicable. Ni justifiable. Pourtant. C'est légitime. Nos sentiments sont légitimes. Vous avez le droit. On sait parfois que si l'on ne dit rien, les autres ne sont pas devins. On voudrait tellement que sans rien leur dire, ils comprennent. Que la vie nous fait actuellement souffrir. On met des limites. Des distances avec nos amis. Et tandis qu'ils demandent si ça va. Parce qu'on a l'air bizarre. On répond oui. Et à côté on pleure. De tout. De rien. Parce qu'on voudrait qu'ils devinent.
Mais ce n'est pas leur faute. Personne n'est devin.
Est-ce que vous comprenez, est-ce que ça vous est déjà arrivé.e ?
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Le silence des mots (1)
RandomIls préfèrent me faire remarquer tout ce que je ne suis pas, plutôt que de sourire à tout les petits trucs qui font que je suis moi. - Il devient peut-être rare de se sentir assez en confiance pour confier ses pensées. Ou de ne pas penser déranger...