𝑰𝒏 𝒕𝒉𝒆 𝒓𝒂𝒊𝒏

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟕

Sur le chemin, ils remarquèrent qu'ils n'habitaient pas si loin l'un de l'autre. Effectivement 4 rues les séparaient. Une fois la bleutée chez elle, ses parents accoururent vers elle pour l'amener au salon.

- Mais qu'est-ce qu'ils vous prends !? Expliquez-moi donc ce qu'il se passe. Vous me faites peur...

- Écoute ma chérie commençait son père en ce moment.. ici... dans Paris.. ahah là où on habite ! C'est fou ?? Comme par hasard marmonnait-il Et bien uuum... vois-tu... des.. comment je peux dire ça de manière-

Sabine décida de prendre la parole voyant que son mari n'y arrivait décidément pas.

- Des présences suspectes ont fait irruption un peu partout dans Paris. C'est le troisième cas aujourd'hui.

Marinette mis du temps à comprendre le message. Comment ça des présences suspectes ? On est dans un film ou quoi ? Sa rentrée commençait si bien... bon si on mettait l'exposé imposé par Madame Dutissy de côté. Au moins cela voulait dire qu'ils n'étaient pas au courant et qu'elle pouvait leur en parler directement.

- Euh ça veut dire quoi.. des présences suspectes ? Je veux dire ce ne sont que des rumeurs j'imagine que les gens aiment divulguer toutes sortes de ragots aux médias et puis pourquoi vous avez l'air si...

Son regard dévia vers la télé allumé au bout de la pièce.

Journaliste :
- ...elle est là regarder ! Venant tout droit de se faufiler dans cette rue mais.. où est-elle passé ? Moi qui suis actuellement sur place vous assure que ce n'est pas un truquage ! La personne suspectée de tous ces dégâts vient de s'évaporer. Nous essayons enc..

- Cela fait maintenant 3 jours que ça dure. Repris Sabine le premier jour, tu étais en cours c'était d'ailleurs le jour de la rentrée il pleuvait mais le temps était encore doux.

- Oui je m'en souviens c'était agréable...

- Et bien, des papillons sont apparus tout le long de la journée.

Bizarre je n'en ai vu aucun.. j'étais sûrement plus occupée à courir jusqu'à mon lycée pour essayer d'arriver à l'heure. Un échec. J'ai percutée Adrien pour la première fois et ma course matinale n'a rien changer j'étais déjà en retard de 5 minutes pensait Marinette.

- Et nous savons tous les trois que ce n'est pas la saison, surtout en ce mois de Septembre, que les papillons se faufilent dans les rues de Paris. Au début tout le monde profite de ces petites créatures douces et pures, mais très vite, quand elles se multiplient considérablement, les gens s'en méfient. Continuait Tom.

- Même avec le soleil et une température convenable on en voit rarement de tout façon... Prononça Marinette.

- Le deuxième jour, intervenue Sabine vers 11h une personne non identifiée s'est montrée, puis une deuxième 1h après, une aura émanant d'eux.

- Une aura ? Mais comment ça ? Dit-elle en ricanant nerveusement.

- Une sorte de lumière violacée très sombre entourant leurs corps.

- Pourquoi ne m'avoir rien dit !? Parce que le sujet était encore trop sensible et peu fiable j'imagine, vous ne vouliez pas m'effrayer.

- En quelques sortes. Confirmait son père. C'était assez dur à croire aucune vidéo ne le montre, ou une fraction de secondes ce qui laisse encore pas mal de doutes.

Ils continuèrent leurs débat en supposant toutes sortes d'alternatives possibles, s'étonnant des réactions de certains civils qui donnaient leurs témoignages. Ils ne prenaient pas trop cette histoire en considération malgré le trouble qui se propageaient dans la ville parisienne.

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Du côté d'Adrien...

- Nathalie je suis rentré !

J'entendis une porte se fermer et elle arriva devant moi d'un air rassurée.

- Vous voilà enfin. Suivez-moi votre père veut vous parler de ce qui se propage actuellement dans Paris.

- Comment ça de quoi parlez-vous ?

Elle toqua à la porte et entra dans la pièce suivis de près du jeune homme. Gabriel se retourna alors qu'il contemplait le tableau de sa femme.

- Bonjour Adrien.

- Père mais que se passe t-il !?

Son père le regardait avec insistance.

- Oui bonjour excusez-moi... pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous avez l'air si tendu ?

- Je pensais que tu suivais un minimum ce qu'il se passais dans ta propre ville. Enfin, j'aimerais que désormais tu fasses preuves de prudence. Je te laisse assez de libertés pour que tu n'en prennes davantage surtout en ce moment, il se trouve que.. certaines personnes sont suspectés d'être mal attentionné, nous ne savons pas pourquoi ils agissent ainsi alors désormais ton garde du corps t'accompagnera et te ramènera où que tu ailles comme au collège.

- Père non ! J'obtiens enfin un autre stade de liberté et vous trouvez une autre excuse pour m'empêcher de l'être un peu plus je refuse. Vous ne pourrez pas me protéger toute ma vie j'ai 17ans bientôt 18 !

- Ne me parle pas sur ce ton ! Tu..

Gabriel se ressaisit et repensait aux paroles de son fils.

- Ce n'est pas une excuse Adrien ce n'est que la réalité ouvre les yeux. Observe ta ville à travers ta fenêtre et regarde ce qu'elle devient. Tu n'iras pas en cours cette après-midi. Tu es trop inconscient de-

Le jeune Agreste ne pu écouter davantage son père. Il se retourna en courant vers la sortie.

- Adrien je t'interdit de faire un pas de plus ! Reviens immédiatement !!

- Punissez moi autant que vous le voudrez mais un jour vous le regretterez !! Dit-il ne pouvant plus contenir sa colère en claquant la porte derrière lui.

Gabriel regardait sa secrétaire d'un regard insistant et autoritaire. Ce regard elle le connaissait que trop mais vu les circonstances celui-ci prenait trop d'ampleur. Elle commençait à sortir de son bureau quand elle s'arrêta soudainement. Elle restait face à la porte la main sur la poignée retournant sa tête vers lui.

- Monsieur.. vous devriez l'écouter... il ne vous crois même plus et il est désormais dehors, seul, en colère enfin comprenez le il n'est plus-

- Dépêchez-vous d'aller le chercher. Notre discussion est close. Dit-il en se retournant.

- Très bien Monsieur. Dit-elle, montrant une pointe de déception dans sa voix.

Entendant la porte se refermer derrière lui, Gabriel Agreste soupira fortement. Que son fils pouvait être borné ! Mais il contrôlait une fois de plus ses émotions, se dirigeant vers son ordinateur regardant d'un oeil discret les infos, se remettant au travail. Cette histoire prenait effectivement de l'ampleur et il en connaissait très bien la cause...

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À quelques rues du manoir, un autre jeune homme aux pointes bleus électriques se dirigeait vers la maison de la bleutée. Il devait la voir et puis, il devait lui parler.

🤍

Et hop un chapitre de plus je commence à avoir beaucoup d'imagination pour la suite j'espère qu'elle vous plaira ! 😚