𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟓

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Le lendemain, le jeune Agreste se rendait en classe l'air pensif.

Son amie aux cheveux ébènes allait elle continuer de l'ignorer ?

Il n'avait pas compris pourquoi la jeune fille s'était soudainement enfuie. Il avait repassé la scène dans sa tête et pourtant rien ne venait. Il s'était inquiété en s'imaginant qu'elle s'était blessée et ne voulait pas lui montrer. Ou bien qu'elle lui en voulait d'avoir laissé les vilaines s'en aller. Peu importe il voulait le savoir et aujourd'hui il se promettait d'avoir la réponse.

Puis il y avait ce cauchemar qu'il avait fait la nuit dernière qui le tracassait, voir sa Lady meurtrie sur le béton mouillé de Paris, le corps ensanglanté et sans vie. Il était resté là, sans la possibilité d'avancer. Vous savez, ces rêves ou notre corps est lent et moue. Ou courir semble être aussi périlleux que des sables mouvants. Le Chat était resté là, sentant des présences héroïques derrières lui dont il ne connaissait l'identité. Toutes ces pensées ne faisaient que tourner dans sa tête. Pourquoi était-il impuissant même dans ses rêves. Qui était ces personnes aux différents miraculous ? Il ne voulait pas s'attarder dessus et préférait avancer en pensant à une solution pour ressouder les liens qu'il avait avec la jeune fille.

Une fois dans l'établissement, le blond se dirigeait d'un pas décidé vers sa classe. En entrant, il fût étonné de voir son amie assise à sa place.

- Hey ! Tu m'avais caché que tu avais une sœur jumelle.

La jeune fille se retournait face à lui en fronçant les sourcils.

- Tu n'as pas l'habitude d'être aussi matinale.

- Ah... je n'ai pas de sœur, ni de frère d'ailleurs. C'est bien moi. Dit-elle simplement.

Adrien était déçu de constater qu'elle n'avait pas l'air d'être passé à autre chose. Elle était sérieuse et ne laissait rien paraître, pas de taquinerie sur son visage ni de répartie pour le remballer.

- Ah ouais..

Pendant la première heure, Adrien tournait son stylo entre ses doigts, essayant de trouver de quoi commencer une discussion. Il ne voulait pas qu'elle se braque et il ne voulait pas non plus qu'elle s'énerve et s'enfuis. Il voulait la jouer subtile.

Il penchait sa tête vers elle pour attirer son attention, mais elle n'eu aucune réaction. Jusqu'à ce qu'il pose sa tête sur son épaule.

- A- Adrien. Si tu n'arrives pas à voir tu n'as qu'à t'avancer.

- Non, je vois très bien.

Elle bougea son épaule pour le faire partir.

- Tu n'as pas besoin d'être aussi collé alors. S'il te plaît. Dit-elle à voix basse.

- ... Mari j'ai fait quelqu-

- Adrien et Marinette ! Suivez le cours. On arrête de parler.

- Pardon Madame c'est ma faute.

La bleutée le regardait en coin, se mordant la joue. Elle redoutait ce jour, ou elle allait devoir lui reparler. Elle ne savait pas vraiment comment s'excuser en sachant qu'elle n'était toujours pas d'humeur. Il n'avait pas l'air d'être affecté et se comportait comme à son habitude. Voir un peu plus insistant. Elle préférait rester neutre et repousser ses avances de manière plus directe.

La deuxième heure, le tissu et les ciseaux étaient mis sur la table. C'était l'heure de la couture et le jour du premier essai sur mannequin.

- Bon, tout le monde à un croquis de son costume d'Halloween. Il est donc temps de passer au réel. C'est-à-dire prendre les mesures de votre mannequin et par la suite coordonnée votre œuvre au corps de celui-ci. Alors à vous de jouer mes petits apprentis.

𝑰𝒏 𝒕𝒉𝒆 𝒓𝒂𝒊𝒏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant