Je m'en souviens encore. Son corps contre le mien. Son regard encrait dans le mien. Nous étions séparés des autres. Il n'y avait qu'elle et moi pendant quelques secondes. Je voulais un moment comme cela avec elle. Depuis des jours même des mois. Mieux vaut tard que jamais non ? Mais, je savais qu'il était trop tard. Ce n'était pas un signe pour dire que j'avais peut être une chance. Au moins une fois.
J'espère un peu trop. Je sais. Ou peut-être pas assez. Depuis que c'est arrivé, le jour de son anniversaire, je pense souvent à ce moment. Mon cœur battait pour elle. Ce n'était pas un seul passage. Pourtant, je savais qu'il y avait un mur entre nous depuis le début. Mais, je veux encore espérer. Encore et toujours. Peut-être que j'aime cela.
J'ouvre les yeux. J'avais encore rêver de ce moment. On a eu des moments soit-disant romantique comme le vélo à deux, la porter comme une princesse, se protéger, une photo. Mais là, c'était différent. J'ai senti que ça venait des deux côtés, qu'elle avait ressenti la même chose que moi à son égard. Mais, je dois encore m'imaginer des trucs. Je voulais qu'elle soit mienne, mon premier amour. Je sais maintenant que la vie est bien différente que les rêves.
Je décide de sortir du lit et je fais la même routine comme tout les matins. Mon chauffeur me déposa devant mon prestigieux lycée. Je marche dans la cours en souriant. Je savais qu'il me regardait, moi, Quentin, chef des Heaven. J'aimais cela, je dois l'avouer mais moins qu'avant.
En marchant dans les couloirs, je m'arrête en voyant la salle de musique. Comme la plupart des enfants de riche, je sais jouer d'un instrument. Je regardais celui-ci actuellement. J'en ai joué car on me l'a opposé. Mais, en parlant de cela avec cette autre fille, mon envie d'y jouer arriva enfin.
J'entre dans la salle puis je m'approche de celui-ci. Je touche les touches doucement puis je m'installe devant lui. Je commence une note puis une autre. Je n'avais pas perdu la main pourtant j'avais arrêté vers la fin du collège.
"Clair de lune. Debussy." J'arrête de jouer quand j'ai entendu ces mots. Je me retourne vers la personne et je fais un léger sourire à mon meilleur ami.
- Depuis quand tu rejoues du piano, me demanda-t-il.
- Juste maintenant, j'en avais envie.
- Je croyais que tu haïssais le piano ? Vue que ta mère t'a forcé à en jouer.
- Je croyais aussi mais, je commence à apprécier cet instrument.
- Je n'aurai jamais cru de toi. Toi, Quentin Delevierre qui faisait l'inverse de ce qu'on lui disait et entrain de devenir comme ses parents l'auraient voulu.
Je fronce les sourcils en écoutant ses paroles. J'aurai pu m'énerver. Je l'aurai fais. Mais là non. Car il avait raison. J'ai discuté avec eux et j'ai décidé de leur laisser une chance. Ce sont mes parents après tout, je ne voudrai pas regretter plus tard. Je me sens plus mature d'un coup ! Je suis étonné de moi-même. Il me fallait un électrochoc pour évoluer et comprendre ce qui m'attendais. Au fond, être libre...Je ne le voulais peut-être pas. J'aimais mon confort.
- Tu feras les cours pour le bac de français avec Oliver ce soir ?
- Oh, j'allais oublié. Merci de me le rappeler, mec.
- Pas de quoi. Oh et en faite, n'en profite pas trop hein !
Il me fit un clin d'œil et sortit de la salle. Je pencha la tête sur le côté sans comprendre sa phrase. Mais, j'ai très vite compris quand je suis entré dans la bibliothèque du lycée après les cours. Elle était là. Elle essayait de comprendre ce que disait mon ami mais avec le monde qui avait, elle n'arriva pas. Je l'a voyais soupirer puis elle me remarqua.
J'ai eu comme un petit sursaut. Elle me fait un signe pour dire qu'elle comprenait rien. Je ricanais dans mon coin et lui fait signe de me suivre. Je m'approche d'une table de travail puis je me pose. Elle fait la même chose puis elle me sourit en me disant :
- Merci de m'aider, je ne savais plus quoi faire. Il expliquait des textes que je n'avais jamais lu de ma vie.
- Tu ne fais pas d'effort dit donc, lui répondis-je en souriant, pourtant, tu devrais car nous gardons aussi les meilleurs. L'argent n'ai pas le seul point.
- Je le sais très bien, je ne sais même pas comme j'ai fais pour réussir tout les tests pour entrer dans ce lycée.
- Coups de chance ou bien tu te sous-estimes.
- Tu crois...?
- Oui, tu devrais t'investir un peu plus.
- Pourquoi je devrais t'écouter ? Tu ne le fais même pas !
- Car moi, je suis né intelligent et que je retiens facilement !
Elle fronça les sourcils sans rien dire. Elle commença à lire en jouant avec la langue contre sa joue. Je me retiens de ricaner pour ne pas la déconcentrer. Je dois l'avouer que je suis un garçon qui préfère cacher son intelligence. Je préfère montrer ma beauté physique, sans vous mentir. Mais, je pense que vous l'aviez compris vous même.
Le silence s'installa entre nous. J'essaie aussi de me concentrer pour réviser un peu le bac de français. Mais, je ne peux pas m'empêcher de lever les yeux vers elle. Elle était bien concentrer sur sa lecture. Elle s'appuya sur la paume de sa main gauche en soupirant. Je pense qu'elle est déjà agacée. Mon regard se pencha plus vers son cou. Je fronça les sourcils en découvrant ce tatouage inattendu.
Un suçon. Non. Plusieurs suçons. Je sens rapidement ma mâchoire se contracter. Donc, ils sont passés à des étapes supérieurs. Calme-toi Quentin. Rappelle-toi. Tu as tourner la page. Tourner la page...Tourner la page. Oups, je crois que la page suivante est collée à la précédente. C'est très bête pour moi.
- Quentin, tu-...
Elle allait me demander quelques choses. Mais, en voyant mon visage, elle se tue. Elle descendit son regard vers son cou aussi. J'ai vue son regard. Elle regardait partout en étant gênée. Elle le cacha rapidement avec une écharpe mais c'était trop tard, je l'avais vue.
- Oh, ahah, en faite, commença-t-elle, on sait un peu amuser avec Hakim et ça a finit avec de suçons...
- C'est bien. Je ne suis pas là pour écouter cela mais pour te faire réviser donc épargne-moi cette conversation merci, lui dis-je sèchement.
J'étais un peu dur, je le sais. Mais je ne voulais pas savoir. Je ne voulais pas ressentir cette sensation à nouveau. Je veux vraiment être ami avec elle et rien d'autre. Je la regarda pour voir sa réaction. Elle était juste étonnée. Mais elle resta en face de moi. J'ai vue dans son regard que j'ai du la blessée mais, je m'en fiche un peu actuellement. Je soupire puis je continue de parler sur un ton plus calme :
- C'était quoi ta question ?
Elle me regarda puis me pose toutes les questions qu'elle avait besoin pour avancer dans ses révisions. Nous parlons que de français après cette petite conversation. C'est que maintenant que je remarque que ce mur qu'il y a entre nous, est très épais mais trop épais pour que notre amitié soit comme celle qu'elle avait avec Hakim ou bien Mélodie.
Actuellement, nous étions tout simplement deux inconnus. Nous étions plus les même personnes depuis notre première conversation.
J'étais le prince de ce lycée. Je régnais dans cette école de riche. J'avais tout ce que je voulais. Je faisais la loi. J'étais sur de moi. Je me lançais des fleurs. Je voulais être le meilleur. Meilleur que mon grand frère. J'étais inconscient sur l'amour sauf depuis qu'elle m'a provoqué.
Elle était la seule modeste à être entrée dans cette école. Elle n'avais aucune importance pour moi. Pourtant, c'est la seule qui m'a dit son ressenti sur mes règles de vie dans ce lycée. Elle faisait la forte. Elle faisait la gamine. Elle était gourmande. Mais, elle avait un grand cœur.
On se chamaillait souvent mais on arrivait à se parler calmement jusqu'au jour où son premier amour arriva dans ce lycée. Je savais que je ne faisais pas le point contre lui mais je voulais tenter. Car c'était mon premier amour. J'étais tomber amoureux d'elle. Littéralement. Mais je viens de comprendre que c'était juste une amourette. Et que je peux regarder le genre féminin différemment. Je vais avoir un nouveau regard sur elles, celui de la séduction.
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Fall In Love
Teen Fiction/!\ Histoire inspirée des mangas Hana Yori Dango & Hana Nochi Hare de KAMIO Yôko /!\ Marguerite Simon vient d'une famille bien modeste mais a réussi à passer le concours pour intégrer le lycée d'Angély, une école qui est adressée aux enfants de rich...