Défi Granger: Ne jamais dire jamais

19.

Lorsque Hermione reprit connaissance, elle se trouvait dans l'infirmerie. Elle l'avait rapidement compris par les rideaux blanc qui entouraient son lit ainsi que par la lumière qui semblait être anormalement blanche.

-Il y a quelqu'un? Demanda-t-elle.

Le rideau qui l'entourait fut tiré et Cormac Mclaggen apparut devant elle. Il avait un bras en écharpe, mais semblait tout de même bien se porter. 

-Hey... Tu vas bien? Lui demanda-t-il.

-Oui. Et toi?

-Je me sens bien. Maya a été enfermée dans un cachot le temps que sa mère, qui est aux États-Unis, revienne la chercher. Elle sera surement comparée à titre de mangemort.

-C'est bien... Après tout ce qu'elle a fait, je lui souhaite vraiment de reprendre ses esprits et de trouver le bon chemin, que ce soit à Azkaban ou ailleurs... Du moins, ailleurs loin de moi!

-Hermione, y a-t-il une chance pour nous? Tu sais, qu'on sorte ensemble?

-Aucune, je suis désolée. Tu vois, mon coeur est déjà pris.

-Je m'en doutais, sourit-il tristement. Une fille aussi belle et intelligente que toi ne pourrait pas s'intéresser à quelqu'un comme moi.

-Cormac...

-Ça va, je vais m'en remettre. Simplement... Si jamais tu redeviens seule, que ton coeur est libre... Passe me voir. On pourrait peut-être aller prendre une Bièraubeurre, lorsque ce moment là arrivera. 

-Je te le promets, lui dit-elle avec un petit sourire. Tu seras le premier avertis. 

Cormac quitta l'infirmerie le coeur lourd. Il appréciait réellement Hermione, mais il ne pourrait jamais l'avoir, il le savait.

C'était évident. 

*~*~*~*~*

-Miss Granger, comment allez-vous?

Quelque temps après que Cormac soit parti, la brunette reçut la visite du professeur Dumbledore. Après les derniers évènements, elle trouvait normal qu'il vienne la voir: une élève avait été agressée dans les couloirs de son école.

-Je me sens mieux, merci.

-Comme vous l'a surement dit votre camarade, Miss Smith a été exclu de l'école. Elle sera jugée.

-Oui, c'est ce que j'ai appris. Comment avez-vous su où nous étions?

-Deux de vos camarades, qui ont désiré rester anonyme, ont décidé de vous aider.

-Pourquoi ne veulent-ils pas être connus?

-Parce que parfois, dans la vie, certaines choses ne valent pas la peine d'être reconnues. Et ils ont décidé de ne pas avoir de reconnaissance, le simple fait de vous avoir aidé était suffisant. Bien, comme vous semblez bien, je vais devoir y aller. Reposez-vous, le train partira après-demain. Prenez soin de vous lors de ces vacances, Miss. Entre nous, nous savons tous les deux que cela risque d'être les dernières où la paix règnera. 

Lorsque le professeur quitta l'infirmerie, Hermione sut qui elle devait aller voir. Après avoir eu l'accord de l'infirmière de l'école, elle se mit sur ses deux pieds et se dirigea vers la bibliothèque. 

Elle espérait y trouver ce qu'elle cherchait. 

*~*~*~*~*

[Bibliothèque de Poudlard, à une table reculée]

-C'est toi? C'est toi qui m'as aidé, non?

-Dumbledore te l'a dit?

-Non, c'est ce que j'en ai conclu.

-Tu es trop brillante, Granger.

-Et toi, tu es trop gentille pour rester du côté des méchants, Parkinson.

-Écoute, je t'ai aidé parce que tu es quelqu'un de bien, et que j'aurai besoin de ton aide bientôt. Si tu étais morte, personne n'aurait pu m'aider. Parce que je ne sais pas comment tu fais, mais tu sais reconnaitre les choses et c'est quelque chose que j'apprécie, chez toi.

-C'est certainement que pour ça, répondit la Gryffondor en roulant les yeux. Mais... Dans tous les cas, merci.

-Ce fut un plaisir.