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[Ce chapitre fait référence au chapitre 8 du tome 3]

Cela faisait deux jours qu'Harry cherchait un moyen d'aller discrètement parler à George, de voir comment il allait après l'attaque, mais celui-ci était toujours accompagné de quelqu'un et Harry se sentait mal de leur dire de partir pour passer un moment avec lui.

Après tout, pourquoi Harry voudrait-il volontairement parler avec George, alors qu'il n'est pas censé être particulièrement proche de lui?

-Oh, Harry, tu tombes bien! Lui dit Molly en arrivant. Hermione est avec George depuis près de 30 minutes et j'ai peur que si elle reste trop longtemps avec lui... Enfin, j'ai peur que cela ne la fasse fuir! Tu veux bien la remplacer?

-Oui! Je veux dire... Ça me ferait plaisir, sourit-il un peu.

Il se dirigea donc vers la chambre du rouquin et toqua avant d'entrer.

-Salut, Mrs Weasley m'envoie pour te remplacer. Elle dit que si tu restes trop longtemps avec George, tu vas virer folle et elle a peur que tu fuies sa famille. Je pense qu'elle souhaite vraiment que tu finisses par marier l'un de ses fils.

-Ça tombe bien, il faut que j'y aille! Lui dit Hermione. Où est Ginny?

-À l'extérieur, pourquoi?

Elle ne répondit pas et quitta la chambre de George.

-Est-ce qu'elle va bien? S'inquiéta le rouquin.

-Elle peut encore marcher, tout devrai être bon, lui dit Harry en haussant les épaules.

-Ça fait longtemps qu'on n'a pas parlé, comment tu vas?

-C'est à moi de te demander ça! Tu es blessé, George, à cause de moi! Depuis que c'est arrivé, je n'arrête pas de penser que c'est ma faute, que... Je ne sais pas, mais je m'en veux tellement.

-Harry...

George voyait bien que son copain n'allait pas bien et qu'il était prit de remords. Doucement, il attrapa sa baguette et jeta un sors afin que personne ne puisse entrer. Il se redressa un peu et fit signe à Harry de venir le rejoindre sur son lit.

-Harry, je n'ai pas été blessé à cause de toi. Ce que j'ai fait, je l'aurais fait pour n'importe qui à qui je tiens, comme toi. Ne te sens pas coupable, d'accord? Je suis toujours en vie et c'est l'important.

-Ouais...

-Aller, viens là.

George attira Harry directement contre lui.

-Et puis, maintenant, j'ai une blessure de Guerre, je suis un véritable héros et je suis beaucoup plus sexy, non?

-C'est certain, rigola Harry. Je suis vraiment content que tu ailles bien, George. Si tu étais mort ce soir-là, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

Défi Granger: Ne jamais dire jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant