Défi Granger: Ne jamais dire jamais

3.

[Ce chapitre fait référence à un moment du tome 1 - Juste après une rencontre de l'AD]

-Définitivement, Harry, tu es un super prof de défense.

Harry était le dernier à partir et ne sachant pas comment, il s'était retrouvé seul avec George.

-Tu as d'autres talents cachés en réserve? Taquina George.

-Je sais cuisiner, c'est déjà pas mal, répondit Harry.

-Quand même, c'est la meilleure manière de charmer une fille, si tu veux mon avis.

-Parce que toi, George Weasley, tu as déjà cuisiné pour une fille? Demanda Harry en haussant un sourcil.

-Une fois... Et honnêtement, ça a été un désastre. Mais j'ai quand même confiance en toi. Je suis certain que tu n'as jamais empoisonné quelqu'un.

-George, on ne va pas se le cacher, tu es quand même idiot, tu ne te forces pas à l'école, tu n'es pas souvent sérieux... Comment tu les charmes?

-Tu me sous-estime vraiment, Potter! Tu sais aussi bien que moi que je suis plus brillant que ce que les gens pensent et que j'ai plein d'autres qualités qui compense le fait que je manque de sérieux! Et j'ai quand même un certain charme!

-D'accord, d'accord, je te l'accorde!

-Tu veux vraiment savoir? Demanda George.

-Oh grand sage, partage moi ta sagesse, rigola Harry.

-Viens, je vais te montrer.

George empoigna Harry par le bras et le ramena dans la salle sur demande. La pièce avait totalement changé: présentement, on voyait un recoin sombre d'un couloir qu'il était possible de retrouver dans l'école. Il avait recréé un recoin.

-Tu vois, je les entraine comme ça, dans un petit recoin discret pour plus d'intimité. Ensuite...

Il plaça Harry contre le mur et plaça ensuite sa main d'un côté de sa tête.

-Je rapproche doucement mon visage et je leur parle dans l'oreille jusqu'à ce qu'elle craque.

Harry était devenu aussi rouge qu'une tomate. Le peu de proximité entre lui et le rouquin le perturbait. Il regarda soudain le roux dans les yeux et sans comprendre comment, il réussi à s'éloigner de George et à quitter la salle sur demande.

George sembla retrouver sa raison et s'installa au sol, contre le mur. Il avait dû prendre sur lui pour réussir à faire ça: ce n'était absolument pas son genre. Il n'avait jamais été aussi fonceur, il n'avait jamais été aussi confiant pour aborder quelqu'un...

Qu'est-ce qui venait réellement de se passer?