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[Ce chapitre fait référence au chapitre 16 du tome 1 - Arthur Weasley s'est fait attaquer au ministère.]

George était inquiet pour son père. Celui-ci venait de se faire attaquer au ministère et c'était Harry qui avait tout vu, au travers des yeux du serpents.

Pourtant, George ne lui en voulait pas. Il savait parfaitement que c'était contre son gré qu'il avait assisté à la scène et que, peut-être, s'il n'y avait pas assisté, son père ne serait pas en vie. Dans un sens, il devrait le remercier.

George s'en voulait même un peu. Ils ne s'étaient pas parlé depuis un moment, depuis cette fois-là où George aurait tout donné pour être capable de l'embrasser.

Commençait-il à avoir des sentiments pour lui? Est-ce que ce n'était que de l'attirance, ou plus? Il ne fallait pas, Harry était intouchable: c'était le futur compagnon de vie de sa soeur et jamais il ne lui ferait du mal. De plus, il était certainement attiré par les filles.

Alors qu'il était seul dans sa chambre, il entendit cogner et le brun qui occupait son esprit entra.

-Salut... On peut discuter?

George se décala sur son lit et Harry vint s'asseoir près de lui, accotant sa tête sur le mur derrière lui.

-Est-ce que tu m'en veux? Demanda Harry.

-De quoi? D'avoir été manipulé contre ton gré? Demanda George. Non, jamais je ne pourrais pas t'en vouloir.

-Je suis vraiment désolé, vraiment, s'excusa encore Harry. Je n'ai jamais voulu ça.

-Harry, tu n'as pas à t'excuser, tu n'y es pour rien. Même que tu lui as sauvé la vie.

Sans comprendre pourquoi, Harry posa sa tête sur l'épaule de George: il avait besoin de ce contact. Il ne comprendrait probablement jamais son action, mais il avait autant besoin de réconfort que George en avait besoin.

-Harry, dit George en posant doucement sa main sur la cuisse du jeune homme, tu es quelqu'un de bien et ce genre de choses n'est en aucun cas de ta faute: c'est de sa faute à lui. Tu n'as pas à t'en vouloir pour quelque chose que tu n'as pas fait. Tu verras, les choses finiront par s'arranger, tu vas le battre et enfin, on aura une vie tranquille.

-Merci, George. J'avais besoin d'entendre ça.

Encore une fois, les deux adolescents se regardèrent un instant, les yeux dans les yeux, quand soudain, Harry sembla vouloir fuir et quitta la chambre.

Défi Granger: Ne jamais dire jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant