Chapitre 63

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Le lundi suivant:

«Véro? T'as pas vu Fred? demandai-je à ma meilleure amie.

- J'pense qu'il est là-bas, me dit-elle.

- Okay, merci.»

J'allai voir et il était là où Véro m'avait indiqué.

«Hey Fred! T'es pas venu me voir quand j'suis arrivée! lui reprochai-je en niaisant.

- Ah! Salut Ellé! Euh.. Faut j'y aille! bafouilla-t-il.

- Euh.... Okay....»

Fred partit rapidement.

«C'était bizarre ça. Pas de bec. Pas de salut mon amour! C'est quoi son problème? demanda Jac.

- Aucune idée! Pourtant, on était super proche encore en fin de semaine, lui dis-je.

- J'vais me renseigner, décida-t-il.

- Non. J'vais le faire.

- Comme tu veux. Mais tiens-moi au courant. Moi aussi ça m'intrigue.

- Avec plaisir.»

Le midi arriva rapidement.

«Fred est pas là? demandai-je en arrivant à la table.

- Non, mais qu'est-ce qui se passe entre vous deux? demanda Sam. À la pause, y'est même pas venu te voir.

- Je sais pas. Il m'évite depuis ce matin.

- Est-ce que vous vous êtes engueulés récemment? me demanda Éva.

- Non, on a passé la fin de semaine ensemble et on s'est pas engueulé.

- Toi, Jac, t'es-tu au courant de ce qui se passe avec Fred? demanda Véro à son amoureux.

- À matin, j'étais là quand qu'Ellé est venue voir Fred. Il était même pas venu la voir quand qu'elle est arrivée et il est parti sans même une seule démonstration d'amour. Il l'a littéralement évité.» expliqua Jac.

Je vis Fred aller dans la rangée de casier. Je me levai et me dirigeai vers Fred en vitesse.

«FRED!» lui criai-je pour qu'il m'attende.

Il me regarda et accéléra le pas.

«POURQUOI TU M'ÉVITES? lui criai-je, maintenant fâchée.

- Ellena, arrête de me suivre! me demanda-t-il.

- POURQUOI?

- C'est mieux comme ça pour l'instant! Laisse-moi un peu de temps!

- Est-ce que tu m'aimes toujours?

- Oui, Ellé. Je t'aimerai toujours! Mais laisse-moi un peu de temps là.»

Et il partit.

Je retournai à la table, pris ma boîte à lunch et partis.

J'avais besoin d'être seule.

«Ellena! Attend-moi! me dit ma meilleure amie en me rejoignant.

- Véro, j'aimerais être seule pour l'instant, lui dis-je.

- J'veux juste être sûre que t'es correct, me dit-elle.

- Oui, j'suis correcte.

- Okay alors.»

Elle s'apprêtait à partir.

«Véro! l'arrêtai-je.

- Oui?

- J'm'en vais marcher. Est-ce que tu viens?

- Oui, j'arrive.»

En fait, je pensais que je voulais être seule, mais en réalité je pense que je préfère parler à ma meilleure amie.

«Alors, qu'est-ce qu'il a dit? me demanda-t-elle.

- Qu'il avait besoin de temps et qu'il m'aimait toujours.

- Ça l'explique rien m'essemble.

- Véro, j'ai pas vraiment envie d'en parler. Je sais que c'est bizarre, mais pour l'instant c'est comme ça.

- Okay. Pour le bal, tu y vas avec qui? me demanda-t-elle en changeant de sujet.

- Bin, vendredi passé, Fred m'a demandé d'y aller avec et j'ai dit oui.

- Okay... Pour notre dernier camp, on se place ensemble? dit-elle en changeant de nouveau de sujet.

- C'est sûr voyons! Avec Éva et Sam comme à chaque camp depuis quelques années maintenant!

- Et pour Sarah?

- On verra. Ça me dérange pas qu'elle soit avec nous.

- Okay.

- On se fais-tu un party bientôt? De filles.

- Ouais. Genre un party du Jeudredi à la fin d'la semaine.

- Ouais! Avec une gang de Babouins Déchaînées!

- Ouais!»

Ça faisait du bien de rire!

You can't sit with usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant