Chapitre 40

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Éva dans le média

La semaine était extrêmement longue et douloureuse, avec le drame de Danick ainsi qu'Alice la conne. Malgré le fait qu'Éva avait une fois de plus sauter sur un mur, Fred avait failli se tordre une cheville et Nic était désespéremment en train d'essayer de prendre l'attention de Sam, nous étions toujours en vie.

«Vous venez?» leur demandai-je.

Véro, Sam, Sarah et moi-même allions toutes chez Éva pour une soirée de folles. J'avais besoins d'une petite soirée avec mes meilleures amies. Ce n'était pas que Fred me tappait royalement sur les nerfs, mais une soirée entre filles de temps en temps ne ferait pas de mal. La mère d'Éva était à l'avant de l'école pour nous apporter chez elle.

«Salut les filles! nous dit-elle avec son éternelle sourire.

- Bonjour! nous lui répondîmes.

- Donc, les petites filles, vous serez seules vu que mon mari et moi-même seront en route pour Montréal et mon fils sera chez un ami.» nous expliqua-t-elle lorsque nous fûmes arrivées chez Éva.

On partagea un regard complice, une maison à nous seule. La possibilité qu'un lama se retrouve dans son salon n'étonnerait personne.

PDV Éva

Alors que ma mère, mon père ainsi que mon frère étaient partis, nous avions à peine installés nos lits dans mon sous-sol que Sarah s'était déjà mise à pleurer. Pour être franche, je suis quasiment certaine qu'aucune de nous ne s'en attendait.

«Sarah? Mais qu'est-ce qui ne va pas? lui demanda Ellena.

- J'suis en amour! nous avoua-t-elle. C'est quoi ç'te connerie-là!?»

Je ne pus m'empêcher de rire, quelle vie merveilleuse en étant célibataire. Souvent, j'étais celle qui donnait des avis sur les relations, malgré mon inexpérience.

«Mais pourquoi tu pleures? voulût savoir Sam. C'est génial être en amour!

- J'le connais à peine, c'est quoi mon problème? Emmenez-moi dans un hôpital psychiatrique!

- Okay, woah, on va se calmer! Prend une grande respiration...» l'arrêtai-je.

Elle le fit et sécha ses larmes rapidement, comme si elle était embarrassée de pleurer devant nous. Elle me regarda en hésistant, mais recommença.

«Maintenant essaie de le voir d'un autre optique, tu verras, ce n'est pas si mal! lui dis-je.

- J'me sens vraiment conne d'avoir pleurer pour une raison de même, dit-elle en riant.

- J'ai pleurer quand j'ai appris que mon frère avait manger toute la crème glacée, t'inquiète, c'est rien!» la rassurai-je.

Les filles se mirent à rire, un léger sourire apparut sur ses traits. La relation que mon frère et moi avons est, et bien, unique en son genre. J'étais toujours capable de trouver une annecdote du passé pour les faire rire.

La soirée se passa magnifiquement, pendant laquelle nous avions parlé dans le dos des gens et écouté Ellena parler de Fred constamment, cette fille, je vous dit.

Et en écoutant les filles parler de leurs sentiments ainsi que relations amoureuses, je ne pus que penser à quel point j'aimerais bien trouver quelqu'un auquel je pourrais me confier, avoir des pensées envers eux à tous moments ainsi que d'espérer ressentir un sentiment nouveau.

Si seulement...

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