Chapitre 62

84 3 3
                                    

Le mois d'avril finissait bientot et j'allais garder chez ma voisine (de quand j'habitais chez mes parents adoptifs).

La soirée se passa super bien. Les enfants me dirent qu'ils s'ennuyaient de ne pas me voir dans le coin et qu'ils étaient contents de me voir.

J'allai les coucher et m'installai dans le salon pour lire. Quelqu'un cogna à la porte.

Je me levai et allai voir c'était qui.

Oh non!

«Bonsoir! Carole n'est pas ici, est-ce que je peux prendre le message? leur dis-je, indifférente.

- En fait, c'est toi que je suis venue voir Ellena, me dit ma "mère".

- Pourtant, je n'ai rien à te dire, lui répondis-je d'un ton sec.

- Ellena, on est désolé! On aurait dû te le dire avant que tu étais adoptée..., commença mon "père".

- Vous pensez que c'est le fait que vous ne m'avez pas dit que j'était adoptée qui m'a fâché?

- Si c'est pas ça, c'est quoi alors? demanda ma "mère".

- C'est le fait que vous ne m'avez jamais donné l'amour que des parents sont supposés donner à leur enfant! Jullianne a jouï de cet amour, car c'est votre fille biologique. J'm'en fou de savoir où non que j'aie été adoptée! En réalité, ça fait des années que j'avais un doute là-dessus. L'autre jour, vous n'avez fait que me le confirmer. Non c'qui m'a mis en beau maudit après vous, c'est que jamais vous n'avez agis comme de vrais parents avec moi! Si vous ne vouliez pas de moi alors pourquoi m'avoir adopté? Des parents sont sensés ne pas faire de favoritisme envers leurs enfants et c'est c'que vous avez fait! Mais savez-vous c'qui me fait le plus chier? C'est que je sais qu'il va falloir que je revienne vivre chez vous! Qu'il va falloir que je revienne vous endurer parce que je peux pas rester indéfiniment chez Fred! Alors, si telle était votre question, oui, j'vais revenir bientot, mais ça veut pas dire pour autant que vous êtes pardonnés! Bye!»

Je leur fermai la porte au nez.

«Bon, maintenant, reste plus qu'à annoncer la bonne nouvelle à Fred!» me dis-je sarcastiquement pour moi-même.

Je l'appelai.

- Oui, allô? me répondit Fred d'un voix endormie.

- Salut, j'te dérange? lui demandai-je.

- Oh! Nenon! dit-il soudainement bien réveillé. J'me suis juste endormi devant un film. Est-ce que j'suis passé tout droit l'heure qu'il faut que j'vienne te chercher? Oh non! J'suis désolé Ellena j'arrive tout de suite!

- Fred! C'est pas ça! l'arrêtai-je. Il me reste encore au moins deux heures de garde.

- Oh! Qu'est-ce qu'il y a debord?

- Et bien, tu sais que je suis juste en face de la maison de mes parents adoptifs..., commençai-je.

- Dis-moi pas qu'ils sont venus te déranger! dit-il, fâché.

- En faite, c'est plutôt pour te dire que je dois retourner vivre chez eux.

- Pourquoi? T'es pas bien chez nous?

- Oui, j'suis super bien, mais j'peux pas user de votre hospitalité toute la vie!

- Ce sera pas toute la vie! Quand tu vas avoir 18, on sacre notre camp en appartement! répliqua-t-il.

- Fred, j'viens d'avoir 17! Ça va prendre un an avant que j'aille mes 18 et je resterai pas chez vous un an j'me sens trop mal! Alors, j'vais retourner vivre chez mes parents adoptifs, mais, j'vais passer la majorité de mon temps avec la personne que j'aime le plus au monde c'est-à-dire: toi!

- T'auras jamais autant d'amour chez tes parents adoptifs que chez moi.

- Fred, mon choix est fait et j'veux pas que ça change quoi que se soit entre nous.

- Jamais, je ne laisserais tes parents adoptifs changés quoi que se soit entre nous. Ils n'en valent pas la peine.

- Je t'aime.

- Moi aussi. Mais m'essemble que mon lit va être vide sans toi à mes côtés.

- Et moi, j'vais avoir froid la nuit sans tes bras autour de mes épaules pour me réchauffer.

- Tu dors quand même chez nous ce soir?

- Oui. J'pensais plus partir demain.

- Okay. Mais promets-moi une chose.

- N'importe quoi.

- Pas ce vendredi, mais l'autre tu vas venir avec moi pour un souper en amoureux au restaurant!

- Avec plaisir!

- Bon, bin, j'viens te chercher tantôt!

- Bye mon amour je t'aime!

- Je t'aime plus que tout! À tantôt!

Je raccrochai et me replongeai dans ma lecture. Demain, je retournerais vivre chez mes parents adoptifs.

La transition se fit bien quand même. Mise à part le fait que je passais le plus clair de mon temps soit chez Fred ou dans ma chambre, le seul temps où je voyais intensionnellement ma "famille" c'était pendant les repas et même à ça l'atmosphère était lourde.

Nous étions vendredi soir,

Enfin!

et Fred m'avait amené à notre rendez-vous au retaurant.

Durant tout le souper, nous parlâmes de tout et de rien.

À la fin du super, il se leva et vint à côté de moi. Il m'invita à me lever.

«Ellena, voudrais-tu m'accompagner au bal de finissant? me demanda-t-il finalement.

- OUI!»

Ce fut après cette merveilleuse soirée que tout changea et pas pour le mieux....

You can't sit with usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant