Chapitre 45

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La semaine débuta bien, les profs nous avaient annocé l'arrivée d'un nouveau ce jeudi, donc demain. Thomas ne vint pas à notre table lundi, mais je le vis se diriger vers la bibliothèque, alors je suis allée le chercher et je lui ai fait comprendre qu'il n'avait pas le choix de venir manger à notre table le midi, car c'était notre ami maintenant.

Nous étions maintenant mercredi après midi et il restait une période à la journée.

«Vous pensez qu'il va ressembler à quoi le nouveau? nous demanda Véro.

- J'espère qu'il va être beau! dit Sam.

- Hey! Tu sors avec moi en passant! s'exclama Nic.

- Je sais! Je niaises!»

On aurait dit que le couple de Sam et Nic n'avait jamais été détruit tellement ils étaient toujours ensemble.

J'avais, par contre, remarqué la face d'Alice lorsqu'elle avait vu Sam et Nic s'embrasser au début de la semaine. J'avais mis Nic et Sam au courant et je leur avais dit de faire attention.

Elle n'avait rien fait pour redétruire leur couple, mais je restais sur mes gardes au cas où.

«Ellena! Wouhou! me secoua Éva. Sort de la lune!

- Hein? Qu'est-ce qui l'y a?

- On te demandait qu'est-ce que tu pensais du nouveau? me dit Sarah.

- Et bin, j'espère que se sera pas un trou de cul, qu'il va être beau et qu'il va sortir avec Éva, dis-je simplement.

- QUOI!? s'exclama Éva.

- Bin quoi! On sait jamais il pourrait être de ton goût! lui dis-je.

- Ça me surprendrait! poursuivit-elle.

- Ça s'rait foule cute que tu sois en couple! s'exclama Véro.

- Pour l'instant, on sait même pas à quoi il ressemble! Alors, on se calme! Il va peut-être être un Danick 2! tenta de nous décourager Éva.

- Ou pas! dit Sam.

- Est-ce qu'on sait comment il s'appelle? demandai-je.

- Non, dit Jac.

- Plate! s'exclama Sam.

- Hum j'voudrais pas détruire votre bonne humeur du futur couple d'Éva, dit Fred en pêtant notre balloune, mais faudrait peut-être aller aider Thomas.»

Je me retournai et vis que Danick était après Thomas.

«C'est quoi son problème encore à ce trou de cul? Il peut pas laisser les autres tranquille un instant? demandai-je.

- Faut croire que non!» dit Véro.

Je voyais que Sarah était blême et qu'il fallait aller aider Tom au plus vite.

J'allais aller règler le compte à Danick une fois de plus, mais Véro m'avait devancée.

«Lâches-le! Tu gosses de tout le temps être en train d'intimider du monde! C'est pas de même que tu vas te faire une blonde! lui dit-elle très calmement en remontant ses manches prête à attaquer.

- T'as rien à me dire! lui cracha-t-il. Et si ton chum est pas capable de se défendre tout seul, alors c'est qu'il est juste une tapette!

- 1- C'est pas mon chum.
2- Tu le lâches.
3- Tu dégages, lui ordonna-t-elle.

- 1- Ta gueule!
2- Toi, tu dégages!
  3- Mèles-toi de tes affaires!

- Danick, lâche Thomas! intervins-je finalement.

- Tiens! J'me demandais s'tait quand que t'allais arriver pour m'emmerder!

- T'as pas compris qu'est-ce que Véro t'as dit? Pourtant, c'était si simple que j'pensais que même toi tu aurais pu comprendre! commençai-je à me fâcher.

- Penses-tu vraiment que j'ai peur de 2 petites filles, alors qu'on est 4 gars et qu'on peut vous mettre K.O. entre 10 secondes? me demanda-t-il.

- Tu touches une seule fois à ma blonde et tu peux dire adieu à tes 2 jambes! intervint Jac.

- Ouuuuuuuh! J'ai peur! Vous êtes minables à regarder! Venez, on s'en va!» dit-il à sa gang de goons.

Néanmoins, avant de partir, il kicka Thomas dans les côtes.

Nous nous précipitâmes vers lui.

«Pourquoi vous êtes venus m'aider? nous demanda-t-il.

- Parce que entre amis on se sert les coudes! Peu importe ce que ça l'importe comme choix à faire! lui répondis-je comme si c'était la chose la plus évidente au monde.

- Mais ça aurait pu être dangeureux! protesta-t-il.

- Ça parait que ça fait juste 3 jours que tu traînes juste à moitié avec nous! s'exclama Fred. On a pas peur du danger! Et surtout pas de ce connard!

- J'approuve! dit Sam.

- Nous aussi! nous dîmes.

- Mais, maintenant, t'as pas le choix, t'es obligé de toujours traîner avec nous! lui dit Véro.

- Pourquoi?

- Parce qu'on veut pas être encore obligé de ramasser ta carcasse en plein milieu d'la rangée de casiers à cause d'un connard, lui expliqua Nic.

- Ah! Okay!

- Allez venez! La cloche a sonné!» leur dis-je.

La journée se termina rapidement et la soirée aussi.

Le lendemain:

Je commençais en français. Je me dirigeai vers la classe et m'assis à côté d'Éva.

«Alors? Tu sais en quoi que le nouveau commence? lui demandai-je avec un grand sourire.

- Non! Mais enlève-toi d'la tête que je pourrais sortir avec! me dit-elle.

- Et pourquoi? lui demandai-je toujours avec mon grand sourire.

- Parce que personne m'intéresse!

- On verra!»

La cloche sonna et la prof débuta son cour lorsqu'on cogna à la porte.

La prof alla ouvrir et le nouveau entra....

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