Capitulo Cuatro (reecrit)

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« - Cordélia, je vais te le demander une dernière fois : quelles étaient tes relations avec Marina ?
- Elle était l'une de mes meilleures amies, elle était la seule à ne pas être pourrie par la moelle parmi nous tous. Elle méritait de vivre plus qu'aucun de nous. »

Cordélia commençait presque à regretter de travailler avec Lu, elle voulait absolument battre Nadia, et la française le voulait aussi, mais Lu était jalouse, pourtant elle valait bien mieux que cette boursière.

« - Ta couleur préférée ?
- Lu, tu penses vraiment que c'est avec ça qu'on va battre Miss Palestine ? Si on répond à des questions aussi basiques, ce ne sera plus toi, ni même moi la meilleure de la classe mais elle.
- Je ne veux pas la battre, Lia, je veux l'abattre.
- Claro, je suppose que c'est pour ça qu'on se planque entre deux rayons de la bibliothèque pour observer Nadia et Guzmán ?
- On verra ça plus tard, Lia.
- Lu, por favor. »

Et elle disparut. Cordélia soupira et se dirigea vers la sortie avant de changer d'avis et d'aller s'asseoir en face de Guzmán. Elle resta assise là pendant un moment avant qu'il ne relève la tête et qu'il ne la remarque.

« - Cordélia, holà, ça fait longtemps que tu es là ?
- Presque cinq minutes, il semblerait que votre plan avec Miss Palestine ne se déroule pas aussi bien que prévu, non ?
- Tu es au courant, évidemment.
- Évidemment, si j'étais toi, j'arrêterais tout avant que ça tourne vraiment mal, il y a d'autres moyens de lui couper l'herbe sous le pied.
- Si je ne te connaissais pas, Lia, je dirais que tu t'inquiètes pour Nadia.
- C'est pour toi que je m'inquiète, idiot.
- Tu n'as pas besoin de t'inquiéter pour moi, Lia, c'est plutôt moi qui devrais m'inquiéter.
- De quoi tu parles, Guzmán ?
- De toi et Ander, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
- Guz, dois-je te rappeler que je vis chez toi depuis le retour de mon père ? C'est à peine si je vois Ander.
- C'est pas toi le problème, c'est lui. Il est bizarre en ce moment, il est distant, comme s'il nous cachait quelque chose, une chose qu'il avait peur de nous dire.
- Tu devrais lui parler, ça s'arrangera sûrement. Je dois y aller, on se voit ce soir.
- A ce soir, Lia. »

Cordélia quitta la pièce après lui avoir adresser un dernier sourire, c'est vrai qu'Ander était étrange ces temps-ci, et elle ignorait pourquoi. La brune était loin de se douter de tout ce qu'il se passait dans son dos, et quand elle l'apprendrait, elle tomberait de très haut.

De Ander :
Je suis désolé, je peux pas venir ce soir,
mon père veut que je m'entraine.

À Ander :
Encore ? Mais tu avais promis, Ander.

De Ander :
Je suis désolé, Lia.

Voilà à quoi ressemblaient la plupart de ses conversations avec Ander ces derniers jours : lui, annulant leurs rendez-vous. Et pourtant, elle avait toujours autant d'espoir, elle avait espoir qu'il change d'avis et qu'il vienne quand même, même si au fond d'elle, Cordélia savait qu'il ne le ferait pas.
C'était anormal pour la française de s'asseoir à côté d'Ander en cours sans lui parler, mais ça l'était encore plus de voir Martín réprimander Nadia sur son travail, cependant, c'était plus que plaisant.

« - Je croyais avoir été clair. En lisant vos profils, je veux me faire une idée précise de qui est la personne.
- Vous en demandez trop de la part d'une personne qui ne mérite pas tant d'attention.
- Non, je n'en demande pas trop. Je pense qu'elle peut y arriver et être la meilleure de la classe. Vous en êtes tous capables, si vous essayez. »

Life Of The Party |ELITE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant