Life Of The Party |ELITE|

Prólogo Libro Dos

  Après un été qui lui avait paru être une éternité, Cordélia de Martin de Viviès Ascott MacLeod était enfin de retour à Madrid. Son retour était une victoire, mais c'était aussi une bataille de revenir après la mort de sa meilleure amie, Marina. Elle avait prouvé à sa famille qu'elle allait mieux, qu'elle était à nouveau sur le bon chemin et qu'elle pouvait revenir à Las Encinas pour sa dernière année de lycée. Mais revenir à Las Encinas sans Marina, ce serait différent, plus difficile. Trois mois avaient passé depuis le décès de son amie, et aujourd'hui Cordélia était enfin de retour chez elle, mais elle n'était pas seule. Comme sa grand-mère l'avait promis quelques mois plus tôt, les cousins de la française, Graham et Adrian Ascott MacLean, vivraient avec elle en Espagne pour leur année de terminale.
Lorsque Cordélia passa les portes de sa grande villa, elle s'attendait à ce que celle-ci soit vide, que la seule personne présente dans ces murs soit Bridget, la gouvernante, mais elle ne s'attendait certainement pas à y trouver son père, et encore moins à le trouver accompagné.

« - Papa.
- Cordélia, tu es déjà de retour ?
- Je suis partie il y a trois mois. Mais comment pourrais-tu le savoir, tu n'étais pas là. Qu'est-ce que tu fais ici ? Qui est-ce ?
- Cordélia, je te présente Eva, ma fiancée. Elle va vivre avec nous à compter d'aujourd'hui.
- Nous ? Parce que tu penses que tu vas rester ? Cette maison ne t'appartient pas, elle appartient à Grand-Père. Il est au courant que tu es là ?
- Ne me cherche pas, Cordélia.
- Tu me menaces ? De mieux en mieux, attends que Grand-Père apprenne que tu es de retour, tu verras ce qu'il se passera. Eva, si j'étais vous, je ne prendrais pas trop mes aises dans cette maison, vous n'y resterez pas longtemps, comme toutes les autres avant vous. »

La brune s'éloigna, suivie par Alejandro, le chauffeur, qui portait ses valises. Cordélia s'installa sur son lit et la première chose qu'elle fit fut de prendre son téléphone pour téléphoner à son plus proche ami : Guzmán Nunier Osuna.

L : Hey !
G : Lia ! Est-ce que... tu es dans ta chambre ? Tu es enfin rentrée ?!
L : A l'instant, le temps d'une dispute avec mon père. Comment tu vas ?
G : C'est dur, mais on fait aller, et toi ? Qu'est-ce que ton père fait là ?
L : Si je savais, je suppose qu'il a prévu de me pourrir la vie, comme toujours. Ne t'en fais pas pour moi, mes cousins sont là, il ne me fera rien. On se retrouve demain devant le lycée ?
G : Bien sûr, tu m'as manqué, Lia.
L : Tu m'as manqué aussi, Guz.

Lorsqu'ils raccrochèrent, la jeune brune posa son téléphone avant de se laisser retomber dans ses oreillers. Ces dernières semaines, sa relation avec Guzmán avait été très ambigüe. Après la mort de Marina, les deux amis avaient été bouleversé, et les baisers qu'ils avaient échanger avant le départ de la française les avaient laissés dans un entre deux. Ils avaient passé leur été à communiquer, pour se soutenir, même s'ils étaient chacun à un bout de l'Europe, pourtant jamais ils n'avaient parler de leurs baisers, cependant, ils avaient remarqué la légère gêne qui s'était instauré entre eux. Cordélia savait qu'elle n'avait pas été réellement sincère avec son ami, elle avait essayé plus d'une fois de lui dire la vérité, mais elle ne pouvait se résoudre à le faire souffrir plus qu'il ne souffrait déjà.
Cette année s'annonçait difficile, l'assassinat de Marina avait laisser une plaie béante dans le cœur de chacun, et les événements qui se produiraient ensuite n'aideraient en rien à soigner cette douleur.