Capitulo Nueve (reecrit)

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« - Qu'est-ce qu'il s'est passé dans la ville, quelques jours avant la mort de Marina ?
- Je ne sais pas, je n'étais pas là.
- Tu sais ce qu'il s'est passé, Cordélia, et je sais que tu le sais.
- Je ne sais rien, Guzmán est venu chez moi ce soir-là, il m'a dit qu'il s'était battu, mais il ne m'a rien dit de plus.
- Pourquoi ne t'a-t-il rien dit ?
- Parce que Guzmán a toujours préféré s'inquiéter pour moi plutôt que moi je m'inquiète pour lui. Il ne m'a rien dit car c'était un mauvais jour, une mauvaise passe, il était là, et c'est tout ce qu'il comptait. Tout ce que je sais, c'est que ce qu'il s'est passé, n'était que le résultat de tout ce qui était sous-jacent. »

« - Comment ça, quelqu'un a volé la montre de ton père ?
- C'était il y a quelques jours, il était à la maison, et en instant, elle avait disparu. »

         Il était tard dans la nuit, Carla et Cordélia se trouvaient autour de la piscine de cette dernière, elles rattrapaient le temps perdu en parlant de leurs problèmes respectifs et apparemment, ils avaient tous un rapport avec leurs pères.

« - Mais qui aurait pu savoir à quel point cette montre était importante ?
- Qui à ton avis.
- Tu... tu crois que c'est Marina qui l'a volé ? Carla, tu connais Marina...
- Justement. Lia, tu ne trouves pas ça bizarre que l'on soit redevenue amies pendant deux jours elle et moi, juste au moment du vol ? Tu connais Marina, et tu connais les gens qu'elle fréquente.
- Tu parles de Samuel et Nano ? Carla, tu ne les connais pas, ce sont les amis de Christian, je suis sûre qu'ils n'ont rien à voir avec ça.
- Alors qui, Lia ?
- Je ne sais pas, Carla, vous n'avez pas eu de nouvelles ? Pas de chantage ou quoi que ce soit de ce genre-là ?
- Non, rien du tout. Mais tu as raison, je ne peux pas suspecter les amis de Christian sans preuve.
- On ferait mieux d'aller dormir si on veut être en forme en cours demain. »

         Le lendemain matin, la française arriva seule au lycée pour la première fois depuis sa sortie d'hôpital, et la première chose qu'elle fit, fut de chercher Guzmán. En effet, les deux adolescents s'étaient beaucoup rapprochés depuis que le jeune homme avait appris ce que la française aux yeux vairons traversait. Quiconque ne les connaissant pas estimerait qu'ils étaient plus qu'amis.

« - Guzmán !
- Lia ! Tu me cherchais ?
- Hum.
- Désolé, depuis que je suis debout je n'arrête pas d'appeler toutes les connaissances de mon père pour essayer d'obtenir de quoi payer la caution mais apparemment les hommes de son entourage sont tous pourris jusqu'à la moelle.
- Guz, je te l'ai dit, je peux te prêter cet argent si tu en as besoin, toi et ta famille vous en avez fait tellement pour moi, ce serait normal que je vous rende la pareille.
- Lia, c'est très gentil, mais je refuse que tu touches à l'héritage de ta mère pour aider mon père, il ne le mérite pas. Mais merci, vraiment, ça me touche que tu veuilles m'aider, on se voit toujours chez moi après les cours ?
- Oui, évidemment.
- A ce soir. »

         La brune regarda son meilleur ami partir avec un sourire triste, il essayait à tout prix d'aider son père quoi qu'il lui en coute, c'était touchant mais Guzmán avait raison, Ventura Nunier ne le méritait pas.

« - Lia ? On peut parler s'il te plait ? Je... j'aimerai qu'on mette cette situation à plat. »

         La jeune femme se retourna et vit Ander, se frottant la nuque l'ai gêné. Cordélia recula d'un pas en voyant son ancien amant, depuis qu'elle était revenue, elle ne s'était pratiquement jamais retrouvée seule sans Guzmán, elle était tellement occupée avec le jeune homme qu'elle en avait oublié Ander et ce qu'il avait fait.

Life Of The Party |ELITE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant