Life Of The Party |ELITE|

Capitulo Diecinueve (reecrit)

« - Tu sais Cordélia, je suis navrée de te revoir.
- C'est vrai que vous n'êtes pas vraiment porteuse de bonnes nouvelles : la mort de Marina, l'enquête sur mon père, la disparition de Samuel. Sans vouloir être offensante, si je ne vous revoyais plus jamais après aujourd'hui, cela m'enchanterait.
- Crois-moi, je comprends. Et si on parlait de Nano, et de Samuel ?
- Je n'ai pas revu Nano depuis le jour où il est venu à Las Encinas, après être sorti de prison. Quant à Samuel, il évitait de me parler. »

De Unknown :
Salut, ma belle. Ça fait longtemps.

A Unknown :
Lâche-moi, Nano. On sait tous les deux que tu veux juste foutre la merde entre Guzmán et moi. Pareil entre ton frère et Carla.

De Unknown :
Tu devrais te méfier de la marquisette, elle te cache des choses.

A Unknown :
Oublie mon numéro, à tout jamais.

« - Donc tu n'as pas parlé à Nano depuis ce jour-là ?
- Il m'a envoyé un message un jour. Et depuis, plus rien.
- Et Samuel ?
- Samuel savait que je le soutenais, c'était le principal.
- Le soutenir, pourquoi ?
- Dans sa quête du véritable assassin de Marina. »

         Rien n'était jamais simple à Las Encinas, Cordélia l'avait vite appris, mais plus le temps passait, plus elle s'en rendait compte. Elle passa sa journée à éviter tous ses amis, elle n'avait aucune envie de parler à qui que ce soit, pas après avoir appris que son père avait disparu dans la nature. Elle avait réussi à se faire toute petite toute la journée, jusqu'à la dernière heure de cours, où l'inspectrice qui avait enquêter sur le meurtre de Marina demanda à la voir.

« - Cordélia, je suis vraiment désolée, mais je devais absolument te parler.
- Je ne sais pas où est mon père, Je ne sais rien qui pourrait vous aider.
- Tu dois forcément savoir quelque chose, il doit bien avoir des amis ou...
- Ce que je sais, c'est que mon père est responsable de la mort de ma mère, je n'ai pas besoin que vous veniez remuer le couteau dans la plaie.
- Pourquoi je te croirais ?
- Parce que personne ne veut plus que mon père finisse en prison que moi. Si je savais où il était, je l'aurais déjà dénoncé à la police. Je vis un enfer à cause de lui depuis sept ans, je compte bien faire en sorte qu'il pourrisse dans une cellule. »

         Quand elle rentra en classe, la brune fut dévisagée par tous ses camarades, même ses amis, mais elle garda la tête haute et dévisagea ceux qui en faisaient de même avec elle. Elle s'était promis d'être forte, pour sa mère, car depuis qu'elle savait la vérité, elle voulait plus que jamais la rendre fière. La française travaillait avec Eva et Susannah sur la création d'une association pour venir en aide aux femmes et aux enfants victimes de violences ou d'abus, car même si Thibault de Martin de Viviés n'avait jamais levé la main sur ses compagnes ou sur sa fille, ça ne voulait pas pour autant dire qu'il n'y avait pas eu de violence psychologique. Cordélia se rassit à sa place et reprit ses exercices comme si de rien était, elle savait que viendrait un temps où elle devrait répondre aux questions de ses amis, mais ce temps n'était pas encore venu.

« - Tu vois ce point ? Il indique l'endroit où Samuel a disparu ? Et celui-ci, là où son téléphone a émis un signal pour la dernière fois. Tu reconnais cet endroit ?
- Je devrais ?
- Les grands-parents de ton petit ami ont une maison de campagne, c'est là que sont les cendres de Marina. Qu'est-ce que Samuel serait aller faire là-bas ?
- Comment voulez-vous que je le sache ? Je ne suis pas Samuel à la trace, et je ne connais pas tous les domaines de la famille de mon petit ami. »