Capitulo Dos (reecrit)

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« - Ce document, Cordélia, m'amène à penser que tu n'es pas le genre de fille à avoir une relation baser uniquement sur le sexe.
- Vous vous trompez, c'est justement à cause de ce qu'il s'est passé que Nano et moi ce n'était rien de plus que du plaisir charnel. »

         Cordélia était sans doute sur le point de faire la plus grosse erreur de sa vie, elle était à deux doigts de gâcher quatre ans d'amitié avec l'un de ses meilleurs amis, et tout ça pour quoi ? Pour se prouver à elle-même qu'elle était passé à autre chose.

« - Oh, tiens, bonjour, Cordélia. Tu es venue voir Ander ?
- Bonjour, Azucena. Il m'a appelé car il a un problème avec un devoir pour le cours de Martin, et vous savez comment il est quand il panique. Je sais qu'il est tard mais je ne pouvais pas le laisser, vous comprenez ?
- Bien sûr, entres, tu sais où est sa chambre.
- Merci, Azucena. »

         Il ne lui semblait pas avoir rencontré dans sa vie de femme plus gentille qu'Azucena Muñoz, la mère d'Ander et directrice de Las Encinas. Elle se dirigea vers la chambre d'Ander se félicitant mentalement d'avoir enroulé la bouteille de rhum dans un sweat avant de la glisser dans son sac. Lia entra sans toquer et resta bouche bée devant la vue qui s'offrait elle : Ander en caleçon, plus musclé que jamais et surtout plus beau qu'il ne l'avait jamais été.

« - Lia ?! Mais t'es malade ?! Qu'est-ce que tu fais ici ?!
- La ferme, pauvre idiot, j'ai dit à ta mère que j'étais venue t'aider pour les cours, ne fous pas tout en l'air.
- Pourquoi tu es là ?
- On étudie à Las Encinas, je te rappelle, tout se sait. Tu croyais quand même pas que t'allais fumé ton premier joint sans moi. Maintenant, fais-moi le plaisir de te taire et remercie moi d'avoir ramené une bouteille de rhum. »

         Après avoir sortie la bouteille, elle posa mon sac et enleva son blazer d'uniforme, cette soirée s'annonçait très longue, car la vue d'Ander ainsi vêtu risquait de vite lui faire perdre les pédales. Elle s'installa à son bureau et lui montra comment rouler un joint, si sa grand-mère la voyait, elle la tuerait. Ne vous méprenez pas, Cordélia n'était pas une droguée loin de là, elle pouvait très bien vivre sans fumer, mais il n'y a rien de mieux pour oublier ses problèmes de temps à autre. Elle tira sur joint avant de le passer à Ander, qui manqua de s'étouffer avec la fumée.

« - Ander ?
- Ouais ?
- Comment t'as su que t'étais gay ? »

         En disant ça, Cordélia réalisa qu'elle devrait peut-être arrêter le rhum et aussi arrêter de fumer si elle commençait à dire des trucs comme ça.

« - Joder, Lia, cállate, mon père pourrait t'entendre. En plus, je suis même pas sûr de l'être.
- Et si on faisait un truc fou ?
- Comme quoi ? »

         Elle prit une grande lampée de rhum avant de s'approcher de lui et de poser ses lèvres sur les siennes. Lia aurait vraiment dû moins fumer ce soir-là, et quelle ne fut pas sa surprise quand, alors qu'elle s'apprêtait à s'éloigner, il répondit à son baiser. C'était fougueux, ils se battaient pour savoir qui dominerait cet échange, c'était bien différent du dernier baiser qu'elle avait reçu. Quelques instants plus tard, Ander était allongé sur le dos sur son lit et Lia, elle, était assise au-dessus de lui, le tout sans que leurs lèvres ne se quittent.

« - Lia, attends... »

         Elle se redressa confuse, Ander avait l'air inquiet, que se passait-il ? Il posa ses mains sur les hanches de la brune, et c'est à cet instant qu'elle comprit.

« - On n'est pas obligé de faire ça, je veux pas te faire de mal.
- Tu ne vas pas me faire de mal, j'en ai vraiment envie, je me sens prête. »

Life Of The Party |ELITE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant