« - Cordélia, je crois que tu en sais beaucoup plus que ce que tu veux bien me dire.
- Vous savez ce que je devrais faire actuellement ? Être aux côtés de mon meilleur ami, à pleurer la mort de sa sœur, ma meilleure amie. Si vous pensez que j'aurais été capable de tuer Marina, vous vous trompez sur toute la ligne. »D'aucun estimerait qu'être l'un d'entre eux, était synonyme de vie parfaite. C'est sûr qu'en apparence avoir de beaux vêtements, un chauffeur privé qui vous dépose juste devant les portes du lycée, une maison luxueuse et beaucoup d'argent, ça parait génial, mais ça ne l'est pas. Avoir des parents riches, ça n'apporte pas que du bon, loin de là.
Cordélia sortit de la voiture en en claquant la portière, son père était un connard. Elle avait reçu un appel en pleine nuit, il était ivre et l'insultait de tous les noms, lui annonçant qu'il ne l'avait jamais aimé et qu'elle n'était qu'une salope comme sa mère. Sympathique, elle était levée et partie avant tous les habitants de la maison des Nunier Osuna, pour pouvoir partir ruminer dans son coin. Ç'aurait dû être un bon jour, la brune aurait dû être de bonne humeur après tout c'était vendredi, le week-end était enfin là et au lieu de ça, elle était d'une humeur massacrante.« - Lia ! »
Cordélia continua d'avancer sans se retourner, elle n'était pas d'humeur à parler avec qui que ce soit, elle voulait juste que cette journée se termine pour pouvoir retrouver sa maison, sa chambre et ses habitudes, pouvoir enfin fumer un joint sans que personne ne la dérange. Bien évidemment, c'était sans compter sur la détermination de la Marquesita.
« - Cordélia ! Je t'ai appelé, tu ne m'as pas entendu ?
- Si, Carla, je t'ai entendu, tout le lycée t'a entendu. Je n'ai juste pas envie de te parler, ni à toi, ni à personne d'autre.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
- Lâche-moi, Carla, on a pas tous une vie parfaite comme toi. »Elle accéléra le pas pour échapper à cette conversation, la française adorait Carla, mais elle n'avait vraiment pas envie de l'entendre se plaindre de Dieu seul savait quel souci idiot qu'elle avait. Cordélia fonça dans leur salle de classe, en ignorant toujours les gens qui l'entouraient. Elle s'installa à sa table, bougonnant encore plus à l'idée de devoir passer une journée de plus à côté d'Ander, elle plongea sa tête dans ses bras en espérant ainsi éviter toute interaction avec le monde extérieur.
« - Lia ?
- Hum.
- Regarde-moi.
- Tiens, tu te souviens que tu as une petite amie ? »Cordélia entendit Ander bouger sa chaise et s'asseoir à côté d'elle, elle n'était pas sûre d'avoir la force de tenir cette conversation. Si la brune parlait à Ander, s'il s'excusait, elle savait qu'elle n'aurait pas la force d'y résister, elle était incapable de résister aux charmes du tennisman.
« - Je suis désolé, je n'aurais pas dû te traiter comme ça. J'étais tellement énervée contre Guzmán que je n'ai pas penser que je pourrais te blesser en te laissant tomber comme ça. Regarde-moi, Lia, s'il te plait. »
Cordélia posa son menton sur ses bras, regardant Ander avec un moue toute triste. Elle ne tiendrait pas longtemps, elle finirait par lui dire ce qui lui pesais sur la conscience, elle le savait.
« - Je suis désolé, Lia, vraiment. Je te demande pardon.
- J'aurais pu t'aider, Ander, au lieu de ça tu m'as traité comme de la merde. Si tu crois que je suis là juste pour que tu puisses coucher avec moi, tu te trompes. On est censés être là l'un pour l'autre.
- Je sais... je sais. Je suis désolé, Lia, je tiens vraiment à toi. Je suis un idiot.
- Si tu attends que je te contredise, tu vas attendre longtemps.
- Je suis vraiment, vraiment désolé. Perdóname. »
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Life Of The Party |ELITE|
Fanfiction' 'Cause we don't have the time to be sorry So baby be the life of the party' Cordélia de Martin de Viviés Ascot n'est pas qui elle semble être, mais qui l'est vraiment ? Comment pourrait-elle devenir la parfaite fille quand elle fut détruite il y...