La coloc TOME 1 {Terminé}

Chapitre 20 : Règlement de compte

PDV de Chloé :

Gaëtan arrive en bas de chez Clément. Il serre le volant tellement fort que ses mains sont devenues blanches.

- Je te laisse 10 minutes. Après je débarque et je lui casse la gueule.

Je le remercie et monte.

J'arrive devant la porte de l'appartement. Je souffle un bon coup et prend mon courage à deux mains.

J'ouvre la porte et entre avec l'air fermé. Je débarque dans le couloir et entre dans la chambre pour récupérer mes affaires. Je remarque avec soulagement qu'il n'est pas dans sa chambre.

Je me dépêche de rassembler mes affaires et Clément arrive derrière moi. Il passe ses mains sur mes hanches (comme avec la pétasse). Je me retourne vers lui et lui claque ma main dans la gueule.

- Qu'est-ce que tu viens de faire là, dit-il en me prenant le bras.

- Lâche moi, lui dis-je.

- Qu'est-ce qui c'est passé ? Ça ne c'est pas bien passé avec Gaëtan ?

Je l'ignore et range mes affaires avec ma main libre, mais il ressère la prise de sa main sur mon poignet.

- Ça c'est très bien passé, dis-je en essayant de me détacher de lui. Lâche moi Clément, tu me fait mal.

Il ressère encore un peux plus sa main.

- Alors si ça c'est bien passé, pourquoi tu m'a gifler en arrivant.

- Demande à ta pétasse, elle aura sûrement la réponse.

Je secoue mon bras d'un large mouvement et ça le fait lâcher mon poignet. Je me rue vers la salle de bain et attrape mes affaires. Clément ne m'a pas suivit et ça m'inquiète. Je finis mon sac et ferme la tirette. Je m'apprête à sortir de la salle de bain, mais Clément me barre la route.

- Tu reste là toi, dit-il en m'attrapant et me plaquant contre le mur.

Les larmes me montent aux yeux, mais il continue.

- Cette fille ce n'est rien d'accord. Viens on va dans ma chambre, ça va te détendre.

Je vois quelques chose que je n'avais encore jamais vu dans ses yeux. Pas de la rage non, quelques chose de plus pervers.

J'essaye de résister et il revient vers moi. Il hausse les sourcils avec un air qui me fait de plus en plus peur. Il se rapproche de moi un peux plus de moi. J'essaye de l'empêcher de passer sous mon t-shirt, mais Gaëtan arrive à se moment. Il retourne Clément contre le mur et commence à le taper. Je ramasse mon sac et les larmes coulent à flot sur mes joues. Je suis sous le choc mais j'arrive à appeler Gaëtan.

- Gaëtan, Gaëtan, criais-je.

Il ne m'entend pas. Je pose ma main sur ses épaules et essaye de l'appeler.

- Gaëtan, dis-je en pleurant. Arrête, c'est finis.

Je vois Clément à terre, la tête en sang. Gaëtan arrête de taper lorsqu'il m'entend pleurer. Il se relève l'air de rien et m'emmène dehors.

Il s'arrête devant la voiture et me lâche. Je vois encore la rage briller dans ses yeux. Il se retourne vers moi et son regard s'adoucit. Il remarque que je me frotte le poignet. Gaëtan prit mon poignet avec délicatesse mais j'eu un mouvement de recul. Il observa mon poignet et vois que la main de Clément est imprimée en blanc sur mon poignet. À la vue de cette marque, je me remet à pleurer.

Je pense que je n'ai jamais autant pleurer que c'est 3 dernières heures.

Gaëtan me prend dans ses bras et m'embrasse le front.

- Ne restons pas là, dit-il en m'ouvrant la porte de la voiture.

J'aquiesce et rentre dans la voiture en essuyant mes dernières larmes.

On rentre à la maison et je monte dans ma chambre et Gaëtan m'accompagne. Je m'écroule dans mon lit et il s'accroupit à côté de moi et me regarda dans les yeux.

- Ça va aller d'accord.

Je ne réponds pas toute suite, mais finis par lui dire :

- On m'a répété ça toute ma vie Gaëtan.

Une larme coule sur ma joue et je dis :

- Quand mes parents ont divorcés, on m'a dit ça a aller. Quand je me suis cassé la jambe, on m'a dit t'inquiète pas, ça va aller. Lorsque mon père est mort... on m'a dit ça va aller. Mais ça ne va pas. Ça fait mal.

- Oui, mais cette fois, je suis là, dit-il en prenant ma main.

Il me sourit et je lui rendis son sourire.

- Merci Gaëtan, lui dis-je.

Il ne répondis pas tout de suite, mais finit par me dire :

- Tu devrais dormir maintenant, dit-il.

Il m'embrassa le front et me dit :

- Bonne nuit Chloé.

- Bonne nuit Gaëtan.