J'ai toujours vécu avec ma famille et mes amis. Après avoir trouver l'orientation de mes études, j'ai du trouver une université.
Le problème :
aucune université ne donnait ces options près de chez moi.
La solution :
trouver une coloc'
C'est à c...
Maintenant que j'ai retiré mes vêtements tachés de sang, je repars dans la chambre de Chloé, mais elle n'est pas là. Avant que je m'imagine les pires scénario, j'entends la douche se mettre en marche.
Ouf.
Je m'assieds près de la porte avec mes vêtements pour après la douche et attends qu'elle sorte. 20 minutes plus tard, elle sort de la salle de bain. Je le relève et lui embrasse le front. J'ai encore du sang sur le visage et dans les cheveux. Je m'empresse de rentrer dans la salle de bain pour me nettoyer de tout ça et enfin l'embrasser et la serrer dans mes bras comme il se doit.
Je sors de la douche et enfile un jeans et une chemise. J'enfile une veste en jeans kaki.
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Je descends chercher mon téléphone pour le mettre à charger avant d'aller voir Chloé.
Quand je m'apprête à remonter, j'entends la porte du bas claquer. Je me retourne et vois tous les colocs dans le salon.
Mais ducoup c'est qui ?
Je m'approche des escaliers suivit des autres. Et là, Lucie débarque en furie devant moi. LUCIE ?! Attendez quoi !? Qu'est-ce qu'elle fait là ?
- Je pense que je vais te tuer de mes propres mains, dit-elle les dents serrées à mon attention.
Avant que j'ai eu le temps de dire quoi que ça soit, elle est remonte les escaliers comme une folle. Je me retourne vers les garçons pour voir si ils ont compris.
- Qu'est-ce qu'elle fait ici ? D'habitude elle ce déplace qu'en cas d'urgence, me dit Louis.
- Ho merde.
Je m'apprête à monter voir ce qu'il ce trame, mais Jona me retiens et dit :
- Si elle est là, c'est pour une bonne raison. Laisse les régler ça, ça doit être important.
Je suis tendu comme un arc, Jona me guide jusqu'au canapé et me force à m'asseoir. J'entends Lucie crier. Mais qu'est-ce qui ce passe ! Chloé réponds en criant, et je l'entends soudain pleurer.
- Putain faut que je monte, dis-je les dents serrées, je vais vrier les gars.
Jona m'ignore et Céline s'approche de lui et lui demande :
- Tu peux m'expliquer Jona.
Celui-ci se lève et s'éloigne pour lui expliquer ce qu'il c'est passé. Quand à moi, je me ronge le sang. J'ai besoin de la voir, si Lucie est ici c'est que la gravité de la situation est gravissime. Je me lève pour aller chercher un verre d'eau, au moment où je saisis le verre, j'entends la porte claquer. Je lâche le verre qui s'écrase par terre. Je n'en tiens pas conte et cours dans les escaliers où je retrouve Lucie bien plus calme. Elle a même une tête d'enterrement. Mais qu'est-ce qui c'est passé putain !
- Gaëtan ? Tu... Tu devrais monter la voir.
Et sur ce, elle passe à côté de moi et va s'asseoir sur le canapé. Je ne réfléchis plus et monte les marches quatres à quatres. J'arrive à l'étage et sa porte est entrouverte. Elle est assise sur son lit, mais j'entends ses pensées faire les cents pas.
J'entre dans sa chambre et je vois qu'elle a ouvert l'enveloppe de l'hôpital. Elle est malade ?! Elle a un cancer ? Il lui faut une greffe ? Je vais péter les plombs !
Je m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras. J'essuie les larmes sur ses joues et l'embrasse chastement.
- Qu'est-ce qu'il ce passe princesse ? Ça fait 15 minutes que me ronge le sang. Qu'est-ce que Lucie fait ici, c'est si grave que ça ? C'est les résultats, ils ne sont pas bon ? Tu es malade ?
- Arrête Gaëtan, me dit-elle d'une toute petite voix.
- Alors dit moi princesse, je m'inquiète.
- Je suis désolée...
Mais de quoi ! Elle enfonce sa tête dans ses genoux et se remets à pleurer. Mais que ce passe t'il putain ! Qu'est-ce qu'elle a ! Je redresse sa tête pour qu'elle me regarde dans les yeux.
- Respire ma belle. Calme-toi.
- Gaëtan, commença t'elle. Je... Je suis enceinte de cinq semaines !
Je reste sans voie. Je me suis toujours dit que c'était la femme de ma vie, mais là... Je suis sur pause. Je me lève et me dirige vers le meuble. Je me prends la tête dans les mains. Je me retourne et me dirige vers elle pour lui prendre la main. Chloé me fixe avec un regard inquiet et je redémarre aussi tôt. Je la prends dans mes bras, plus violemment que je ne l'aurais voulu.
- Je t'aime. Je veux des enfants avec toi, je ne pensais pas que ça arriverait maintenant, mais ça me va. On serra prêt.
Elle me repousse et se lève pour aller s'appuier sur le meuble. Les larmes recommence à couler sur ses joues. Je les essuie d'un geste de la main.
- Tes vraiment CON ma parole ! Je t'ai dis que j'étais enceinte de CINQ SEMAINES ! FAIT LE CALCUL PUTAIN GAËTAN.
Elle se prend la tête dans les mains et continue avec une minuscule voix.
- Ça fait trois semaines qu'on est en couple, et la première fois qu'on a couché ensemble, c'était il y a une semaine, me dit-elle alors que sa voix se brise. Cet enfant c'est pas le tien... C'est celui de Clément.
