Chapitre 41 : Avortement

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PDV de Gaëtan :

Donc c'était ça... Elle est enceinte de Clément.

Elle me regarde avec ses yeux pleins de colères et de dégoût. Je n'avais jamais vu ça dans ses yeux. Je sors à nouveau de sa chambre sinon je vais exploser. Je me retrouve face au mur et je ne vois pas Louis arriver.

- MERDE !

- Gaëtan, m'interroge Louis.

Je me retourne pour lui faire face, il a un mouvement de recul. Je suis emplis de haine envers ce type, et ça doit sûrement ce voir. Je m'écrase sur moi même et glisse sur le mur pour me retrouver assis sur le parquet.

- Lucie nous a raconté.... Tu tiens le coup ?

- Je vais le tuer ! JE LE TUERAIS TU M'ENTENDS !

Il me fait une accolade et il me prend la tête et la presse contre son front.

- Tu dois tenir Gaëtan.

Je sens mon sang bouillir, des larmes de rage coulent sur mes joues, et Louis continue :

- Gaëtan, écoute moi. Tu dois tenir le coup ! Pour toi. Pour elle ! Pour VOUS Gaëtan. Tu dois tenir pour vous !

- T'as raison mec. Merci.

Je lui tend une main dans laquelle il tape pour l'attraper et m'aider à me relever.

Il ne m'a pas vraiment raisonner, mais je suis sûr d'une chose, c'est que je dois respecter ça si je tiens à elle. Je respire et un grand coup et Louis redescend au salon. Je pousse la porte et la trouve assise contre le mur. Je m'accroupis à côté d'elle la prends dans mes bras. Cette fois ci, je suis délicat et doux. Je pose sa tête sur mon épaule et lui dit :

- Tant pis, je l'éleverai comme mon fils. Je t'aime et je ne veux pas te perde. À sa naissance je le déclarerais comme mon enfant.

- Tu n'as vraiment rien compris, dit-elle en relevant sa tête pour me regarder dans les yeux. Je ne veux pas de cet enfant, c'est le diable Gaëtan tu comprend ! Je ne veux en aucun cas un enfant qui vienne de lui tu m'entends ! Il m'as agressée, kidnappée et séquestrée. Il est hors de question que cet enfant vive. Je ne veux plus avoir aucun lien avec lui. Je veux avorter Gaëtan !

- D'accord, je prendrais rendez-vous demain, lui dis-je simplement.

- Merci, me souffla t'elle.

Je ne veux pas le laisser paraître, mais je dois avouer que je suis content. Je la serre contre moi et pose ma tête sur la sienne. Elle monte à cheval sur mes genoux pour poser sa tête dans mon cou. Je passe mes doigts dans son dos et je l'entends renifler. J'embrasse sa tempe pour essayer de la calmer, ce qui marche plus au moins. Je dois l'accompagner dans cette démarche, et ça risque d'être compliqué de ne pas tuer cet imbécile si je le recroise.










La coloc TOME 1 {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant