J'ai toujours vécu avec ma famille et mes amis. Après avoir trouver l'orientation de mes études, j'ai du trouver une université.
Le problème :
aucune université ne donnait ces options près de chez moi.
La solution :
trouver une coloc'
C'est à c...
Ce matin, je me réveille dans les bras de Gaëtan. J'ai super bien dormis. Je me retourne car je suis face à son torse et je regarde l'heure. Il reste 10 minutes avant que le réveil ne sonne. Je reviens face à Gaëtan et lui embrasse le torse. Je vois qu'il ouvre les yeux, il émerge du sommeil et finit par se réveiller. Il me lève à sa hauteur pour m'embrasser.
Je suis bien. Très bien.
Il me serre dans ses bras, il a chaud et je ne veux plus bouger. Je me sens en sécurité avec lui. J'aimerai rester là, serrée contre lui pour l'éternité. Mais c'est impossible. Il faut que j'aille à l'unif et que je face sûrement face à Clément. Je redoute ce moment. Je sens les larmes me monter aux yeux et Gaëtan doit sentir celles qui s'échappent couler dans sa nuque, car il relève ma tête pour me regarder.
- Ça va aller, dit-il. Je suis là maintenant.
Je lui fais un faible sourire et en guise de réponse un de ses doux baisers.
Qu'est-ce que j'aime ça.
Il m'emmène hors du lit quand il entend le réveil sonner. Je le suis dans la salle de bain où je me brosse les dents en rythme avec Gaëtan. Ensuite il me brosse les cheveux pendant que je le regarde avec un air de malice. Une fois qu'il a finis de s'amuser, il m'embrasse le cou et finit par m'embrasser tout cour. On sort de la salle de bain pour la laisser à Jona qui lève les yeux aux ciels en nous voyant sortir à deux. Gaëtan part dans sa chambre enfiler un dessus, car il a déjà son jeans tandis que je rentre dans ma chambre pour mettre mon jeans bleu à trous et une chemise blanche.
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Lorsque je finis de boutonner ma chemise, Gaëtan fais irruption dans ma chambre pour m'annoncer que je suis la plus belle. Il a aussi mis une chemise mais bleu marine.
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Je roule les yeux et lui souris. J'attrape mon manteau gris que je mettrais en sortant et mon sac de cours.
On descend dans la cuisine pour préparer le petit dej, mais Jona est déjà là.
On déjeune et Louis nous rejoint juste à temps pour partir. Il attrape une pomme ferme la porte.
On arrive à l'unif 20 minutes plus tard. Avant de sortir de la voiture, je jète un coup d'œil dehors. J'ai peur de voir Clément. Je sors de la voiture encouragée par Gaëtan. Je vois qu'il est aussi inquièt parce qu'il tourne presque trois fois sur lui-même avant de dire à Louis :
- Tu ne la lâche pas d'une semelle, compris !
Louis hoche la tête et Gaëtan me prends dans ses bras. Il plonge ses yeux dans les miens puis m'embrasse langoureusement.
- Courage. C'est juste une journé, me dit-il entre deux baisers.
Je lui fais un petit sourire et il me réponds par un doux baisers. Je le lâche à contre cœur et part avec Louis. En voyant Gaëtan partir avec Jona, mon coeur se serre. Louis essaye de détendre l'atmosphère et me dit :
- T'as vu ça... Il me donne des ordes maintenant.
Il lâche un rictus et je roule les yeux. On part en cours d'info, depuis janvier, le prof a changé les groupes et on est à nouveau dans la même classe. On arrive très vite dans la classe d'info et Louis m'entraîne à côté de plusieurs filles. Il m'oblige à m'asseoir à la fin de leur file, puis il s'assied à côté de moi pour bloquer toute les issues possibles à Clément.
Il arrive quelques minutes plus tard. Il a toujours un reste d'œil au beurre noir et il me fixe. Je baisse la tête et essaye de me concentrer sur Louis. Le prof arrive juste après, et durant tout le cour, je sens le regard opressant de Clément dans mon dos. Dès que je me retourne, je le vois me fixer.
Déjà en temps normal quelqu'un qui vous fixe avec insistance, c'est flippant, mais alors avec un cocard, je vous laisse imaginer mon état.
Le prof nous libère avant la sortie, je range mes affaires à une vitesse folle. Je sors de la classe, Louis sur les talons. Je souffle un grand coup lorsqu'on arrive dehors et que je ne vois pas Clément derrière nous.
- Hé, respire Chloé, ça va. Il ne c'est rien passé, me dit Louis.
Je lève ( encore) les yeux et me dirige directement en cour de Français. Je préfère être là tout de suite pour ne pas à avoir à croiser Clément.
