Une question de temps

17. Le coeur a ses raisons...

Je devais pas poster ce soir MAIS... avec tous les trucs stressants et un peu déprimants, c'est pas plus mal. Donc je poste pour ceux/celles qui sont ptet un peu tendu(e)s/stressé(e)s/soulé(e)s, ceux/celles qui attendent la suite (évidemment !) et pour moi, parce que je SURKIFFE voir vos réactions (les votes et surtout vos commentaires, qui me font vraiment marrer, par moment !), et ça me fera penser à autre chose que tous ces trucs relous ahah.
Pour ceux/celles qui attendent UN truc en particulier, ça va commencer doucement ! Et une rencontre peut-être attendue aussi ;)

J'espère que :

1. ça vous fera plaisir,
2. vous allez aimer.

Bonne lecture ! :)

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Clarke

Je me réveillai le lendemain matin, les yeux encore rougis, des traces de larmes encore sur les joues. Je passai à la salle de bain et me douchai. Où je finis par pleurer, encore. Je ne savais pas si j'allais avoir la motivation pour travailler aujourd'hui.

De retour dans ma chambre, je regardai l'heure, il était déjà plus de dix heures. J'avais l'impression de n'avoir dormi qu'une heure, à peine. Je vis mon téléphone clignoter, je découvris un message de Lexa :

« J'ai appris pour hier. Si tu as besoin d'une oreille attentive... C'est le moins que je puisse faire après ce que tu as fait pour moi ces derniers temps. »

« Merci. Je sais pas trop. Je suis une loque. Si j'en parle, je vais encore pleurer. J'ai pas envie de t'imposer ça. Pas en ce moment. »

« Clarke... Peu importe. Si tu as besoin d'écoute ou d'une épaule réconfortante, que ce soit dans une heure ou dans trois jours, je suis là. »

« Merci Lexa. »

« Si ça peut te rassurer... Niylah n'était pas vraiment mieux ce matin. »

« Je comprends rien à ce qu'elle m'a dit. »

« Elle a juste évoqué le sujet, quand je lui ai demandé pourquoi, vu son état, elle a juste haussé les épaules en détournant le regard. »

« ... »

« Quand tu te sentiras capable d'en parler... Mon numéro ne vas pas disparaître de ton téléphone ;) »

« Merci ! »

Alors que je reposai mon téléphone, j'entendis sonner à la porte, je descendis en soufflant. Quand j'ouvris la porte, je vis Raven et Octavia avec des sacs de fast food plein à craquer.

– On sait et on vient à la rescousse ! Allez ouvre qu'on puisse tout poser, ça pèse une tonne !

– Qu'est-ce que t'en sais, Reyes ?! C'est pas toi qui porte !; Raven lui fit une grimace

– Moi, je suis en béquille, à toi de bosser, esclave !; ce qui me tira un léger sourire.

J'ouvris la porte en grand et laissai entrer mes deux amies. Madi nous rejoignit peu de temps après et vit mes yeux, elle se dirigea vers moi pour me faire un câlin, puis je fus harcelée de questions. Je finis par évoquer le sujet. Aussi bien que je le pus en essayant de rien omettre.

– Elle fait ça, pour ton bien ? Mais pourquoi ?; je haussai les épaules face à la question de ma soeur. J'interceptai le regard de Raven, qui tenta de le cacher.