Une question de temps

35. Ça peut pas recommencer ! Pas encore ?!

Vous aviez vu une Clarke un peu énervée, un peu téméraire, vous allez découvrir la Clarke qui pète un câble. Et une Lexa assez... chamboulée. Prêts ? ^^

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Clarke

Ce match avait été assez intense, mais nous avions gagné, c'était le plus important ! Octavia fut la dernière à me laisser. J'avais pris mon temps sous la douche ! Je venais d'enfiler mon t-shirt quand j'entendis la porte s'ouvrir puis se fermer et se verrouiller. Je commençai à me tourner, avec le sourire aux lèvres, une remarque prête à sortir. Mais mon regard tomba sur Ontari. Qu'est-ce qu'elle foutait là, celle-là ?!

– Ontari ?

– On se retrouve, Blondie ! On a des comptes à régler, toi et moi ! Et j'ai aussi des comptes à régler avec ta petite chérie ! Vous êtes mignonnes toutes les deux ! Je suis étonnée qu'elle ait cédé. La dernière fois, ça ne lui a pas réussi !; elle éclata de rire, et je sentis une colère bouillante me tordre le ventre.; Tu vas me payer le ballon dans le pif et tout le reste ! Et ta petite Lexa va me payer mon exclusion de l'équipe !

– C'est pas sa faute si t'es une putain de cinglée !; son regard se fit dur, mais je n'avais pas peur d'elle.

– Tu ferais bien de faire attention. On ne parle pas comme ça à des cinglés, on ne sait jamais de quoi ils sont capables ! Je vais m'occuper de toi, Blondie !; j'eus un sourire moqueur.

– Et toi, tu ferais bien de ne pas me sous-estimer.

Elle s'approcha vivement de moi, elle me lança un coup de poing que j'esquivai facilement. Mon poing droit vint la cueillir en plein ventre, lui coupant le souffle une seconde. Elle en profita pour taper du poing dans ma cuisse et je remerciai silencieusement mes réflexes ! J'avais bougé avant qu'elle ne se redresse pour me mettre un coup de coude.

J'avais réussi à m'éloigner pour mettre la porte derrière moi, elle avançait en donnant des coups au hasard, il semblait. J'entendis des coups dans la porte, puis Lexa m'appeler, une pointe de panique dans la voix. Ce qui fit sourire grandement mon adversaire, qui s'amusait beaucoup de la situation.

– Oh mais c'est qu'elle tient à toi, on dirait. Tant mieux. Ce sera encore mieux quand je t'aurai cassé en deux !

– Allez, viens !

J'esquivai un autre coup mais elle me mit un coup de pied en plein thorax, qui me fit reculer vivement. Je me claquai contre la porte. Le choc fut désagréable. Ce qui tira un sourire de satisfaction à l'autre folle. Je commençai à perdre patience, vraiment.

– Je vais t'éclater, espèce de tarée !

Elle s'approcha, sûre d'elle. Elle cogna du poing, mais j'esquivai et elle tapa contre la porte. Chaque fois qu'elle essayait de frapper, je la laissai se blesser toute seule contre la surface dure. Je finis par lui mettre un coup de pied poussé pour la virer. Elle se cogna contre un des casiers, qui tomba, elle s'affala avec lui.

Elle se redressa rapidement, le regard plus énervé que jamais. Son poing rencontra ma bouche, ma lèvre inférieure éclata. Et la douleur me fit voir rouge, ma colère prit le dessus. Ce fut comme si un barrage cédait. Elle n'avait fait que me provoquer, chercher à me blesser, à blesser les personnes auxquelles je tiens. Elle voulait me « casser en deux » pour faire du mal à Lexa. C'était trop pour moi. Elle méritait une leçon ! Je la saisis aux jambes et la plaquai durement au sol. le combat s'engagea rudement, à coups de poings, à coups d'ongles. Sans déconner, elle se battait comme une pétasse ! Essayant de m'atteindre aux yeux, n'hésitant pas à frapper à des endroits très sensibles. J'avais le dessus sur elle : mes poings venaient cogner son visage durement ! Son arcade gauche finit par éclater, m'éclaboussant d'un peu de sang. Elle remua et finit par me saisir derrière la nuque et son front heurta mon nez. Suffisamment pour me faire mal, mais sans plus.