38. Nouveau départ

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Prêts à découvrir un nouveau couple ? ;) 

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Octavia

Ce premier match retour n'avait pas été bien compliqué, un peu intense après la coupure des vacances et des diverses fêtes. Clarke nous avait remis dans le bon chemin avec des entraînements tous plus épuisants les uns que les autres et ce n'était que le début ! Nous avions quelques semaines de repos avant d'affronter une nouvelle équipe !

Le prochain match verrait les Grounders affronter les Reapers, puis ce serait les Ice Warriors qui joueraient contre les Hillfighters. Je ne me faisais clairement pas d'illusions sur les résultats de ces matches ! Les vainqueurs seraient les Grounders et les Ice Warriors, il ne pouvait en être autrement ! Nous allions pouvoir observer à quel point chaque équipe avait progressé ! J'avoue que j'avais surtout hâte de voir l'équipe de Lincoln ! Ils étaient déjà incroyables, mais ils allaient encore plus se donner. Surtout après notre première rencontre retour.

Nous aurions à affronter les Reapers après. On allait pouvoir évaluer leur niveau, s'ils avaient évolué ou non. Je craignais surtout qu'ils ne soient encore plus brutaux. Cette équipe misait sur la force brute plutôt que sur la finesse, la rapidité... Est-ce que leur jeu aurait changé après les vacances ? Je ne les voyais jamais assister aux matches adverses, ils devaient ne pas en tenir compte et miser sur leur brutalité et leur force hors du commun sans se soucier du niveau de leurs adversaires.

Ils finiraient par se faire éliminer du championnat si leur niveau était bien en-dessous de celui des autres équipes. Je secouai la tête, après tout, ce n'était clairement pas mon problème ! Déjà, ce n'était pas moi la capitaine et puis, même si c'était le cas, qu'importe, ça ne regardait que les concernés et tant pis pour eux s'ils se faisaient dégager !

J'avais été inquiète quand Lexa m'avait confiée qu'Ontari était entrée dans le vestiaire avant de s'enfermer. On savait tous qu'elle était complètement fêlée et qu'elle était capable du pire, il suffisait de voir ce qu'elle avait fait à Costia. Mais quand j'avais entendu mon amie hurler de colère et les bruits de la bagarre, ce n'était pas pour les blessures qu'elle pouvait recevoir, mais plutôt qu'elle se laisse emporter par sa rage. Clarke était toute mignonne, toute douce, en apparence. Mais si quelqu'un la cherchait à ce point, elle pouvait devenir carrément brutale. Elle avait en elle une bonne dose de violence aussi, et si, elle était assez paisible en temps normal, quand elle cédait à la colère, ce n'était plus du tout la même personne.

Je craignais qu'elle ne s'arrête pas à temps et qu'elle fasse vraiment une connerie. Je me fichais de l'état dans lequel on retrouverait Ontari. Enfin, je me fichais d'Ontari, son état pouvait être un problème pour Clarke, par la suite. Je connaissais mon amie. Et vu les bruits qu'on entendait derrière la porte, c'était tout sauf bon. Quand je finis par leur expliquer que Clarke n'était pas toujours cette gentille et douce « petite blonde », les autres finirent par comprendre qu'il y avait urgence et qu'il fallait vraiment qu'on déverrouille cette foutue porte !

Et finalement, c'était ma capitaine, elle-même qui venait d'ouvrir. Elle cachait son regard, mais j'avais pu l'entr'apercevoir. Ontari avait été démolie, il n'y avait pas d'autres mots. La plaie à la jambe me faisait un peu peur, j'espère qu'elle n'allait pas se vider de son sang, malgré le garrot, que rien d'important n'avait été touché.

Finalement, il semblait que ce n'était rien de bien grave, elle aurait juste des béquilles et de la rééducation à faire pour réhabituer ses muscles, mais rien de plus. Clarke, têtue comme elle était, et surtout « calme » de nouveau n'avait pas voulu porter plainte. Lexa avait dû voir rouge quand elle avait appris ça. Mais je comprenais mon amie, de ce qu'elle m'en avait dit, Ontari avait même été abandonnée par Nia. Je n'aimais pas spécialement cette cinglée, mais elle se retrouvait seule, je ne pouvais m'empêcher - moi aussi - d'avoir un peu de peine pour elle.

Une question de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant