Grace et le viking

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Premier repas partie2

Ce fer glacé se trouvant dans la poche de son pantalon la fit frissonner. Grace allait contre sa croyance, ôter la vie allait contre les règles sacrés  instaurés par sa religion. Qui était elle afin de pouvoir décider qui devait vivre où non? En quoi sa décision la distinguait de ces barbares qu'elle à  toujours dénigré ? Au final si elle prenait cette décision, elle serait comme eux, une femme sans âme, une pécheresse.Grace commençait à être effrayé, la crainte d'être  découverte l'effrayait au plus au point.
Son coeur battait de plus en plus vite, elle avait l'impression qu'il allait même sortir de sa poitrine.  Elle avait l'impression qu'on pouvait entendre le son qu'émet son coeur . Plus elle inspirait et expirait de l'air et plus la panique enveloppait tout son corps.  Son estomac était noué, la douce anglaise avait l'impression que ses pas étaient si lourds qu'à chaque fois qu'elle posait les pieds sur le sol ce dernier faisait un bruit.

Il fallait être discrète afin de pouvoir réussir et pourtant Grace se sentait trop visible, vulnérable face à ce viking. Si elle réussissait à  le tuer jamais elle ne pourra vivre avec la mort de cet homme sur la conscience. 
La dernière fille de Sir Nicolas ROCHERDS avait prit sa décision, le couteau était en sa possession, il fallait qu'elle aille jusqu'au bout.

Grace sortit de la cuisine dans le but de se rendre dans la chambre de son kidnappeur. Arrivé  devant la chambre la jeune femme commença à dégouliner, l'émotion était si forte qu'elle avait peur de respirer et que par conséquence le chef viking se réveille.
Elle savait que si ça ne se passait pas comme prévu, Grace  allait payer les conséquences de sa terrible défaite. Il fallait qu'elle réussisse car au fond  d'elle, la jeune femme avait le sentiment que si elle le ratait sa vie allait définitivement être plus horrible que maintenant, la torture, le viol, la mort étaient probablement ce qu'elle subirait en cas d'échec.

Grace sortit le couteau de la poche de son pantalon, il était si lourd où  étais ce le poids du stress qui montait en elle. La jeune femme n'en pouvait plus, elle avait juste envie de retourner vivre auprès  des siens mais pour ça elle devait faire quelque chose de terrible. 

Lorsqu'elle s'était finalement décidé à  entrer dans la pièce, Alrik s'était réveillé tout en gardant les yeux fermés, le viking était aux aguets, méfiant, il attendait patiemment la venue de la jeune femme  à son niveau . Qu'allait elle lui faire? Au fond de lui il savait très bien ce que cette jeune femme allait essayer de tenter mais il ne voulait pas y croire. Pour Alrik tant  qu'il ne prendrait pas cette femme en pleine action alors il aura toujours ce doute, celui de s’être 
trompé. 

Grace tremblait, la jeune femme se trouvait près du lit  d’Alrik, le couteau en main, elle me serrait si fort que sa main devint rouge. Son regard était porté  sur son ennemi , l'homme qui l'avait arraché aux siens. En portant son regard sur lui, la jeune anglaise  avait l'impression de découvrir un autre homme. Il avait toujours cet ora impressionnante mais pourtant il avait l'air plus doux, comme son père  lorsque ce dernier dormait dans ses quartiers privés.  
…..

Alrik essayait de calmer sa colère car Grace était dans la pièce et au final le sentiment qui lui trottait dans la tête  devint une réalité. Il voulait lui donner une chance et pourtant la jeune femme ne l'avait pas saisi au contraire . Grace n'avait fait que se plaindre d'une réalité  qui faisait à présent partie de sa nouvelle vie. 

Alrik réfléchit et décida de lui donner une dernière chance, si Grace ne la saisit pas il allait devoir lui montrer qui il était.  Certains vikings auraient profité de la situation de cette dernière pour la battre, violée, humiliée tandis que lui avait été comme sa mère  l'avait élevé. 

Le chef viking tout en gardant  les yeux fermés décida de tousser puis de bouger un peu et attendit. Il entendit les pas s'éloigner puis la porte de la chambre  dans laquelle il se trouvait se refermer.
Grace s'appuya contre la porte puis se mit à  pleurer, les larmes coulaient au fur et à mesure sur son visage, déboussolé de ne pas avoir saisi le peu de courage  qui lui restait, la jeune femme se dirigea vers la cuisine puis remit le couteau en place avant d'ouvrir la porte et de quitter le cabanon.