Un amour passé, deux amours futurs

Chapitre 6

Hotch embrassait Neela. Il ne s'était pas rendu compte à quel point il en avait envie qu'en posant ses lèvres sur les siennes. Il passa sa main droite sous le haut de la jeune femme et la glissa vers sa poitrine.

- Tu m'as tellement manqué.
- Aaron, nous ne pouvons pas faire ça.
- Pourquoi ?
- Les autres pourraient nous entendre et nous sommes sur une enquête.

Il soupira en enfouissant son visage dans son cou. Même si en général, il avait la tête sur les épaules, un air austère, quand il était avec Neela, c'était différent. D'ailleurs, c'était à son retour de Seattle qu'il avait changé. Il ne voulait et ne pouvait plus vivre le moment présent avec intensité et passion comme il l'avait fait avec elle. Il avait été heureux avec Hailey, mais la femme aux cheveux auburn dans ses bras l'avait rendu bien plus heureux.

- Nous pouvons quand même dormir ensemble.

Il sourit. Ils allèrent s'allonger sur le lit, elle dans ses bras. Même s'ils n'allaient pas aller trop loin, ils s'embrassèrent quand même langoureusement un long moment.

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Quand il se réveilla le lendemain matin, elle n'était plus là, mais elle lui avait laissé un mot.

« J'ai préféré retourné dans la chambre que je partage avec Spencer avant son réveil pour ne pas subir un interrogatoire. Cette nuit dans tes bras, m'a rappelé les nuits que nous passions avant. Je ne t'ai pas répondu cette nuit, mais tu m'as manqué aussi. »

Ce fut avec un regain d'énergie qu'il se leva prêt à arrêter leur suspect.

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Il était tard quand ils arrivèrent dans leurs bureaux.

- Rentrez chez vous, les rapports peuvent attendre. Je ne vous veux pas ici avant quatorze heures demain. Vous avez mérité votre matinée.
- Merci Hotch.

Dès qu'il fut dans son bureau, il envoya un message à Neela, lui proposant de rester ensemble, son fils dormait chez un ami. Pour toute réponse, elle lui donna son adresse en précisant qu'il devait déjà l'avoir vu qu'il était son patron.

Il attendit que tous soient partis pour rejoindre son ancienne amante.

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A peine lui avait-elle ouvert, qu'ils s'embrassaient.

- Ton frère n'est pas là ? Lui demanda-t-il entre deux baisers.
- Non, il est partit pour deux semaines quand nous sommes partis sur l'affaire. Lui répondit-elle alors qu'il lui suçotait la peau de son cou.

Ils se déshabillèrent durant le trajet jusqu'à la chambre. Ils se retrouvaient en sous vêtement quand ils entrèrent dans la pièce.

Il l'allongea sur le lit et redécouvrit son corps de ses lèvres. Même si cela faisait des années qu'il n'avait pas couché avec elle, il se rappelait les zones qui étaient très sensibles pour elle. Il sourit en la sentant se cambrer, en l'entendant gémir, quand elle passa sa main droite dans ses cheveux en soufflant son prénom.

Un mois qu'il se retenait depuis qu'elle avait intégré l'équipe. Un mois qu'il avait enfouit son désir pour elle. Et ce soir ou plutôt ce matin, il pouvait enfin l'assouvir.

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Quelques heures plus tard, il se fit réveiller par l'odeur de café. Il fut un peu déçu d'être seul dans le lit, mais il sourit en voyant ses vêtements pliés sur une chaise à côté de lui. Il se rhabilla, mais il se rendit compte qu'il manquait sa chemise. Il suivit la bonne odeur jusqu'à la cuisine en tee-shirt. Il la regarda au pas de la porte, elle ne portait que sa chemise. Elle avait relevé les manches car elle coupait une mangue. Il s'avança doucement et l'enlaça par derrière. Il posa un baiser sur sa nuque.

- Bonjour.
- Bonjour, bien dormi ? Lui demanda-t-elle.
- Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi. Et toi ?

Elle tourna le visage et lui sourit.

- Même réponse.

Il posa ses lèvres sur les siennes pour un chaste baiser.

- Vu l'heure, j'ai mélangé les goûts sucrés salés, j'espère que cela t'ira.
- C'est parfait.

Ils installèrent la table pour le déjeuner, mais au moment de s'assoir, il l'attira sur lui. Le sourire qu'elle lui fit en lui disant ''Comme avant'', le troubla énormément. Il avait envie de lui dire qu'il l'aimait, mais il se retint car il savait que c'était trop tôt. Il se demanda même s'il lui avait dit à l'époque alors que cela avait été le cas.