Chapitre 20

261 5 4
                                    

Dans la rue, il ne s'est presque rien passer. Le pire fût l'arrivée au centre commercial, comme je le craignais...
Déjà, on commence fort, parce qu'elle à choisi celui qui est le plus proche du lycée.

Et qu'il est 18 H 55 (on à aussi pris le bus, mais rien à signaler, sauf un regard méchant du conducteur). Et qu'à cette heure là, la plupart des lycéens sont encore présent dans celui-ci.

Donc, le vous laisse imaginer la blancheur que j'aborde en rentrant dans celui-ci. J'ai même réussi je ne sait pas trop comment à me faire des cheveux blancs. Je ferai pâlir d'envie un cachet d'aspirine malade sous la neige et être encore plus blanc (pour rappel, je suis quand même un peut bronzée à la base...).

Mais rien n'aurait jamais pu égaler la honte d'être comme ça devant Alexis et sa bande. Encore heureux, ils sont à l'hosto...

- Et c'est pas une raison de s'en vanter.
Grah... Saleté de breloques magiques...
- Et si tu te crois tirée d'affaire en te blanchissant et te cachant derrière ton doudou, je crois qu'ils t'ont reconnu malgré ça.

Effectivement, on entend quelques fois mon nom fuser, ce qui me fait encore plus blanchir. Surtout que, j'avais oubliée de vous le dire, mais je bataillais depuis une dizaines de minutes pour ne pas répandre mes intestins dans mes couches... Et je vais perdre plus vite encore que la dernière fois...

Non mais sérieusement, QUI à eu l'idée de créer ces instruments de torture morale et physique ? Et si vous vous demandez comment je fait pour tenir plus de 25 minutes avec deux suppos de glycérine (je maudit son créateur) dans le cul, c'est que j'ai un contrôle immense sur mon corps.

Mais ce n'est pas ça qui va me sauver de la mort par humiliation en couche trop pleine... Malgré tout mes efforts et mes regrets...

Maman donne « Malencontreusement » un coup de pied dans la poussette, me faisans sursauter et exploser. Mais vraiment exploser, rien n'échappe à ce tsunami liquide sortant de mes fesses, remplissant tout l'espace disponible d'une matière à mi-chemin entre le solide et le liquide...

Et en plus j'ai eu le malheur de lever mes fesses quand j'ai sursauter, Mais voilà que quand je les reposent, je me retrouve à déplacer ce qui ne rentre plus derrière vers le devant...

Pourquoi je fait une description maintenant, en plein milieux de ce centre commerciale, alors que je ne l'ai pas fait la dernière fois ? Bein là j'ai rien d'autre à faire...

Pas de réflexion pour essayer de me libérer possible, pas non plus de conversation envisageable, bref, rien ne pouvant me détourner de ça.

Le pire, c'est que je pisse aussi dans mes couches, d'habitude. Et aujourd'hui ne va pas faire exceptions à la règle pour mes beaux yeux (si au moin ils l'étaient...).

Et les dires sont vrais, on se retrouve effectivement dans une sorte de marécage malodorant, à l'entre-jambe. Et pour couronner le tout, mon pipi ne se fait même plus absorber par la couche, la faute à un tapis de merde assez épais pour s'y mélanger et ne pas être absorber.

Donc, pour résumer ce qui se passe sous moi : je suis dans une boue liquide, puante et ne pouvant même pas se dissiper. Super. Sachant que, même sans l'odorat de ma forme animale je sent l'odeur nauséabonde, je pari que n'importe qui peut le sentir à au moin 5 mètres à la ronde.

Et c'est pas finit ! Maman m'emmène enfin dans le magasin et prend un sac de sous la poussette que je ne savais même pas être là. Et elle passe bien par tout les rayons, devant (je suppose) tout le lycée entre les rayons de jeux vidéo et d'habits.

Mais elle pense quand même à passer par le rayon des livres, pour me prendre... Ah bah non c'est pas pour moi, c'est un... j'espère qu'elle blague.
J'espère VRAIMENT qu'elle blague :

Une enuretique qui part en sucetteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant