CHAPITRE 25 - ALEC

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...hiii, how y'all doing...?????

Oui, vous pouvez m'insulter, je vous autorise pleinement. Ne pas poster pendant autant de temps c'est honteux. Désolée d'avoir dit à chaque fois que je postais bientôt sans le faire, je ne mentais pas, j'avais réellement le projet d'écrire. C'est simplement qu'à chaque fois c'était repoussé, et donc me voilà.

Petit récapitulatif du coup, sinon c'est compliqué je pense : La petite bande d'amis est revenue de leur petit week-end où Alec et Ezechiel ont dérapé, ce qui a crée un froid entre les deux que les autres ont réussi à remarquer. Ezechiel a mis les points sur les i dans les toilettes du bar-restaurant et finalement Alec lui a proposé de terminer sur un "sans rancune" après s'être retrouvés tous ensemble au café, de retour à Montréal. 

Voilà où en est leur relation :)

Allez go, Alechiel is back (je ne sais plus qui leur avait donné ce nom, mais t'as géré).

__

Tu devais lui dire quoi à Ezechiel ?

Leslie me questionne dès que je les rattrape et ça m'agace. Elle est devenue plus proche de lui mais ça ne lui donne pas le statut de copine pour autant, je sais qu'elle en rêve même si elle ne l'avouerait pas. J'ai bien remarqué que leur complicité s'était renforcée en assistant à leur scène au café de tout à l'heure.

— Rien de spécial, je lui réponds.

Elle ne s'attarde pas, et tant mieux. D'ailleurs, c'est vrai, je ne lui ai rien dit de spécial mais je suis content d'avoir été le voir, être en froid avec quelqu'un qui reste avec soi assez souvent c'est réellement insupportable. Après en avoir fait l'expérience, je ne recommande pas.

Nous avons décidé de nous promener un peu en ville. Linda et Leslie ont mentionné qu'elles voulaient faire un peu les magasins alors nous les suivons. Beaucoup de mecs n'aiment pas particulièrement trainer dans les magasins mais ça ne nous a jamais dérangés d'accompagner les filles, c'est même plutôt cool puisqu'elles peuvent nous demander notre avis. Et aussi plutôt drôle car on n'y connait souvent rien à la mode féminine.

Comme là maintenant, Linda nous demande notre avis sur une paire de chaussures et il n'y a que Leslie pour bien la guider.

— Mais ça ne va pas se casser ton truc ? demande Loïc, en examinant la chaussure.

— Quel truc ? questionne Linda en levant un sourcil.

— Le talon de ta bottine, répond Karim.

C'est vrai qu'il n'a pas l'air solide.

Les deux filles croisent leurs regards et lèvent leurs yeux vers le ciel en parfaite synchronisation. Elles a-do-rent faire ça. C'est leur geste ultime pour nous montrer subtilement qu'on vient d'atteindre un nouveau stade de stupidité.

— Vous vivez où exactement ? C'est du plexiglas, pas du verre.

Karim et Loïc hausse les sourcils après avoir reçu l'information.

— C'est quoi l'intérêt qu'on puisse voir à travers ton talon ? je leur demande par pure provocation.

— C'est quoi l'intérêt des milliers de poches sur ton pantalon, chéri ?

Linda me fait baisser le regard sur le pantalon cargo que je porte, mouais.

— En tout cas, moi je te conseille de les prendre, elles sont canons, dit Leslie.

— Elles iront surtout bien avec ton nouveau pantalon, oui ! Je te vois déjà venir, lui répond Linda en rigolant.

Leslie la suit dans son rire mais ne nie pas, en glissant un petit « pas faux ».

HumainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant