Partie 26

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4 mots 12 lettres et 6 syllabes et j’ai fondu en larmes. C’était la pièce manquante au puzzle. Il enfouissait sa tête dans mes cheveux et me serra contre lui, j’étais secouée par mes pleurs. J’essayais de me calmer mais je n’arrivais pas. J’étais tellement heureuse que c’était pour moi la seule façon de m’exprimer. Il m’apaisa avec des chuchotements à mon oreille, une chose dont il était le seul à si bien y arriver. Puis, comme un bébé il me calma en me berçant tout doucement. Il me sécha les larmes ; dans son visage j’y lisais une tendresse et une émotion intense. Il me prit par la main et me ramena jusqu’à la voiture sans parler. Le silence nous suffisait … Je ne pensais à rien, seulement à ce qu’il venait de dire …

Il m’ouvrit la porte de la voiture et j’y rentrais, puis, il partit vers le restaurant et revint quelques minutes plus tard avec mon sac que j’avais oublié. Il conduisit en silence, un silence qui n’était pas froid, ni pesant, mais un silence d’amour. Alors qu’il roulait je séchais encore mes larmes, je devais vraiment faire peur à voir. La nuit était belle ce soir, tout me semblait beau, rien n’était lugubre, ou fade, même les tags qui bariolaient les murs avaient leur charme. Je pris mon portable et je vis trois messages. Je n’avais pas envie de les lire mais je restais curieuse :

Amel : « Demain tu dois venir avec Adam, le matin »

Samira : « Devine quoi ? »

Samira : « Bon tu veux pas deviner : je suis enceinte. »

J’étais tellement heureuse que j’ai lâché un cri de joie dans la voiture. Adam se tourna vers moi et fronça les sourcils :

« Il se passe quoi Aly ? »

En frappant des mains je criais :

« Samira elle est enceinte ! »

Il crispa sa mâchoire et reporta son attention sur la route. Je l’ai regardé et ne comprenant pas pourquoi il s’était énervé et je lui ai demandé :

« Hey y’a quoi ? »

« Rien rien », marmonna-t-il.

« Tu mens »

Il accéléra et se gara à toute vitesse dans le parking. Je ne comprenais pas. Puis, il ouvrit la porte et desserra sa cravate, il ferma les portes à distance et je le suivais comme une folle.

« Adam y’a quoi ? »

« Rien j’ai dit ! »

Je n’y croyais pas il y a à peine quelques minutes qu’il m’avait fait vibrer et qu’il était adorable et maintenant il redevient mystérieux. Il montait les marches quatre par quatre et ouvrit l’appartement brutalement puis il jeta sa veste sur le canapé. Je le regardais, interdite.

« Oh Adam ! Explique moi ! »

Pour toute réponse il claqua la porte de notre chambre. J’enlevais mes talons et je suis allée le rejoindre. Il était couché et dormais dos à ma place en croisant les bras. Je me suis posée devant lui mais il ferma les yeux.

« Adam, tu peux pas dormir en deux secondes »

Il se retourna dos contre moi.

« Adam ! »

« Laisse moi wallah »

« Mais pourquoi ? »

« Pour rien »

Je suis montée au lit et je me suis assise sur ses jambes. Il fit un mouvement pour me pousser mais je me suis agrippée à son ventre.

« Aliya : BOUGE »

Chronique d'Aliya : Aimerais-je un jour mon mari ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant