Ma Vérité

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ThaEnd je crois je suis heureuse 😁

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4 Fevrier 2016 -

Je suis entrain de parler avec Idriss calmement, contrairement aux autres qui cris. J'aime bien parler avec lui. Je trouve ça apaisant.

- Alors avec ta sœur ?

- Elle a voulu me parlait. Et Deen est arrivé au même moment. Du coup je suis parti en lui disant que ça faisait 6 ans que j'attendais des nouvelles, donc elle pouvait attendre quelques jours.

- Je sais pas comment tu fais.

- Pour ?

- Pas péter de câble. Si un jour Haks vient à prendre la grosse tête, je crois je le démolie. Et il ferait la même chose.

- Après elle a vécu comme ça. Et je sais avec mon frère on a jamais eu le truc de faire semblant. On se sentait mal quand on était dans les grands dîner. Alors souvent on allait dans les cuisines, où la cuisinière nous donner des cochonneries à manger et on s'enfermer dans notre chambre le reste de la journée.

Je suis nostalgique de parler de mon frère. Il me manque beaucoup.

- Ton frère te manque ?

- Beaucoup. Je l'ai très peu au téléphone, et je le vois peu aussi. Et comme il est reste pas longtemps, j'essaye de passer beaucoup de temps avec lui quand il est là.

- Normal.

Je lui souris et je décide de poser ma tête sur son épaule. La mauvaise nuit que j'ai passé, le fait que j'ai travaillé et qu'il est bientôt 4h00 me donne de plus en plus envie de dormir. Mais j'ai clairement pas envie de partir. J'aime bien être avec eux ils sont bon délire.

Sans le vouloir je me met à les observés.

Charlotte est sur le genoux de son copain et de se que je peux voir, elle dort. Je l'aime bien. Elle est cool, et comme la plupart des garçons m'a plutôt bien intégré à leurs petite bande. On rit bien avec elle et elle est très simple, ça se vois qu'elle a pas besoin de beaucoup pour être heureuse. On s'est d'ailleurs échangé nos numéro pour pouvoir se revoir sans les garçons.

Ensuite y a Deen, il fait rire à crier comme il le fait sans aucune raison apparente, juste pour dire de faire de bruit. Et j'avoue que c'est aussi une habitude du Sud de vouloir qu'on nous entendes. Même si en étant élevé dans une famille strict c'est limité, mais au grand regret de mes parent, mon frère a pris ce tic. Malgré le fait qu'au premier abord il m'a soûlé, je suis sûr de pouvoir devenir ami avec lui.

Il y a Théo, avec qui j'ai pas beaucoup parlé mais aussi étonnant soit-il, il cris beaucoup lui aussi.

Il y a Doums qui me fait beaucoup rire avec ces phrases sans aucuns sens, et ses grands mouvement. Ses yeux sont défoncé mais il a l'aire bien.

Mekra, je croit que là, toute suite, au vue du regard qu'il porte sur moi, il pourrait me tuer. Mais ce genre de regard je connais bien. Les regards noirs qui te dissuade de t'approcher de lui et de ses proches, mais en réalité il veut juste protéger les personnes qu'il aime. Et je pense que ça ne lui plaît pas qu'il y a 6 ans, je vivais dans une grande maison, avec un grand terrain.

Je continue mon combat de regard avec le frère d'Idriss. Comme je l'ai dit, je connais se regard. Mon frère à le même quand des personnes un peu trop friqué venait nous parler, et très souvent personne ne soutenait son regard. Sauf moi. Je sais pas si le faite que j'étais sa sœur me faisait avoir moins peur ou juste le fait que je savais qu'il ne m'en voulait pas réellement, qu'il voulait simplement me protéger me faisait avoir envie de le défier.

Il me manque.

- T'as quoi à me fixer.

- Tu me rappel mon frère.

- Bah fixe plutôt ton reuf que oim.

- Je préférais le regardais lui que toi. Lui au moins est intéressant.

Je cherche peut-être la merde, mais j'ai passé une nuit de merde, et j'ai revu ma sœur, ça suffit au fait que je suis suicidaire sur les bords.

- Et il a quoi de si intéressant ton reuf ?

- Je sais pas.

C'est vrai que je ne sais pas. Mais c'est mon frère, alors il sera toujours plus intéressant qu'une personne qui me regarde mal constamment.

Je viens seulement de remarquer que les autres conversations se sont cessé.

- Il a quoi de plus intéressant alors. Parce que si il est comme les personnes de ton espèces, il doit pas s'intéresser à grand-chose.

- Les gens de mon espèces ?

- Ouais, des friquer, qui s'en bat les couilles des gens dans la rue.

- Tu ne me connaît pas. Tu ne connaît pas mon frère. Tu as juste des œillères qui te permettent pas de voir en dehors des bases que tu t'es imposé. Ouais, mes parents sont riche. Et je déteste ça. Si j'aimais ça, je serai pas ici, je travaillerai pas dans un bar. Au contraire d'eux j'ai un cœur, et au contraire de toi j'ai pas d'œillère. D'une certaine manière t'es comme eux. Tu vois que par se que tu connais. Tu vas pas t'approcher de personne qui sont ou on était d'un niveau social différent. Tu préfère rester dans ton confort au lieu de t'ouvrir. Et pour tout ça mon frère est plus intéressant.

Étonnement il ne dit plus rien.

C'est Doums qui casse le blanc qui vient de s'installer en rigolant, se qui fait naître un sourire sur mes lèvres.

- T'as peut-être raison, je suis comme tes darons. Mais on m'enlèvera pas de la tête qu'on peut pas te faire confiance.

Je hausse les épaules.

- Je m'en fiche de ton avis. Je sais se que je vaut, je connais mes valeurs, et se que je suis. J'ai pas besoin que toi tu viennes me dires se que je ne suis pas.

Je repose ma tête sur l'épaule de son frère, et les conversations reprennent. Je suis encore plus fatigué maintenant. Je sais vraiment pas comment je vais faire pour rentrer.