Brothers Against Hell [EN PAUSE]

25- Vulnerable.

Theory of a Deadman - History of violence.
" Et BANG, il a explosé "

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PDV COLE |

— T'es vraiment qu'un sale hypocrite, me crache Deavon en remuant les bras vers le ciel, le visage noircit par la colère. Tu comptais nous le dire quand ?

Le regard crispé, mes mots se perdent dans ma gorge. Enfaite, je ne sais pas. Je ne sais même pas si j'aurais eu le courage de leur annoncer cette nouvelle, qui m'avait déjà paru quelques mois auparavant complètement impossible à avaler. Je n'avais pas réaliser l'étendu du problème – malgré l'exemple de ma mère, j'imaginais que je pourrais passer rapidement au dessus. Mais, il a suffit d'à peine quelques mois, voir quelques semaines pour apercevoir tous les effets négatifs de la maladie s'abattre sur moi : Perte de cheveux, de poids, fatigue incessante, quelques vomissements modérés, et certaines pertes de mémoire. Tous les symptômes ne sont pas encore apparu, heureusement, mais selon le discours du médecin il se pourrait bien qu'ils arrivent plus vite que prévu.

« Monsieur Miles, m'a-t-il dit. Ce cancer n'est pas à prendre à la légère, de gros risques de pertes de motricité, de troubles de l'élocution, du comportement, de l'audition et de visibilité sont à prévoir à l'avenir. »

Il a également rajouté :

« Les cancers du cerveau sont relativement rares, mais ils sont souvent mortels. »

Je ne sais pas ce qui est le plus flippant dans tout ça, le fait que mon corps risque de se détériorer au fur et à mesure, ou que ça risque de m'en coûter la vie – les deux, sûrement.

Je ne souhaite pas faire revivre à Taylor, ni à qui que ce soit d'autre, une tragédie en plus. Je pense qu'en ne leur disant pas la vérité dès le début, j'avais espoir que ce ne soit qu'un cauchemar débile dont j'allais me réveiller un jour ou l'autre.

— Ou alors, tu comptais jamais nous le dire, et on aurait appris ça quand tu serais mort. Magnifique maturité, Cole.

— Il a raison Cole, t'as un putain d'entourage qui tient à toi, on est là pour t'aider ! S'écrit Skylar, les yeux embués.

— Je n'ai pas besoin d'aide, réponds-je.

Jouer l'ermite me semble plus simple que d'avouer mes tords directement, ceux-ci toujours bloqué au fin fond de ma gorge.

Je lance un regard vers Cooper, qui ne comprend strictement rien à la situation. Il jette des regards de temps à autres entre Deavon, sa mère et moi. C'est à ce moment-là que je décide de l'attraper rapidement pour le déposer dans une chambre, sous ses petites protestations et les cris de sa mère qui beugle que nous n'en avons pas encore terminer, ce que j'avais bien compris jusqu'ici, hors Cooper ne devrait rien avoir à faire dans ce salon.