Brothers Against Hell [EN PAUSE]

4- Bullshit

* Musique : ain't no sunshine. *

- BROTHER AGAINST HELL -

PDV Kera :

J'accours vers la scène qui traîne en face de moi, en plein dans mon champ de vision. Steven est énervé, très énervé, il tape sur un type dont je ne connais pas le prénom, et que je n'ai même jamais vu de ma vie avec lui.

Le sang gicle plusieurs fois, c'est Steven qui mène la danse au-dessus du garçon presque inanimé qui n'a pas l'air de réussir à placer un coup, merde.

— Steven ! Arrête-toi, putain ! Hurlé-je en me rapprochant en courant.

Pour être honnête, ce n'est pas la première fois qu'il fait ça, ca s'est d'ailleurs produit de nombreuse fois en seulement plusieurs mois, je ne compte même plus le nombre de bagarre qu'il a mené et le nombre de gueule qu'il a cassé en l'espace de si peu de temps.

En plus, il ne m'a jamais donné d'explication à ses actions.

Je commence très sérieusement à m'impatienter quand je vois que cet idiot ne m'écoute pas et qu'il continu à frapper. Décidant coûte que coûte que le gars qui se fait tabasser ne mourira pas aujourd'hui, malgré ce qu'il a pu faire — s'il a fait quelque-chose, hein. De ma petite force ridicule face à celle de Steven, c'est certain, je me rapproche et essaye d'attraper son bras, mais il me repousse.

— Bordel Steven, tu vas le tuer ! Couiné-je en regardant avec de gros yeux le gars qui se détériore de plus en plus.

Bien décidée à ce qu'il arrête, je lui re-saute dessus, cette fois plus determiné qu'avant, mes bras s'entourent par automatisme autour du bassin de Steven, dont les muscles sont P resques tous contractés par sa colère démancielle. Rapidement, mon corps est secoué par les mouvements du brûn.

Putain, c'est moi qui vais finir par crever à la place du mec au sol, s'il continu de bouger autant. Faites qu'il s'arrête, pour Dieu tout puissant, j'ai encore des expériences à vivre.

Comme par entente de ma prière mentale, son corps se calme, plutôt lentement, peut-être même un peu trop lentement. Mais bon, je ne suis pas en position de me plaindre.

Il se redresse, puis en étant sûre qu'il soit véritablement calmer, je le lâche. Manquerait plus qu'il retourne à la charge, ce serait catastrophique. En plus, il en est très certainement capable.

Nerveusement, il passe une main dans ses cheveux et regarde les dégâts qu'il a commi, ça se voit qu'il ne regrette pas, mais c'est autre chose, de la pitié sûrement pour ce qu'il a pu infliger à ce pauvre gars.

— Mais qu'est-ce que t'as dans la tête ?! L'agressé-je en le bousculant les deux mains sur son torse pour pouvoir accéder au mec à ses pieds.