Brothers Against Hell [EN PAUSE]

5- Décadence [2]

*Musique : I'm a mess, Bebe rexha*

- C H A P I T R E 5[2] -

PDV Skylar :

Le policier observe l'altercation tandis que la tension monte d'un cran dans la petite pièce. Mais il nous arrête avant que nous rajoutions une couche au problème déjà bien formulé.

Je conçois tout ce qu'elle me dit, elle a raison, mais je ne supporte pas qu'elle essaye de me faire tourner en ronds. Ça se voit bien qu'elle a besoin d'aide et qu'elle est accro. Mais tu n'as rien à lui imposer. Si mes responsabilités en tant que soeur.

Lorsque le calme nous frappe, je ressens une nostalgie qui m'attaque d'une force énorme. Une nostalgie que je ne sais contrôler.

Pourquoi je l'ai laissée ? Pourquoi, même si je n'avais pas le courage, je ne suis quand même pas revenu vers elle ? Pourquoi suis-je si lâche ? Peut-être que durant mon année de captivité je n'ai pas pu. Mais après j'avais la possibilité de revenir.. Maintenant, voilà ce que ça à donner. Et ce n'est pas beau à regarder.

— Mademoiselle. ( Il s'eclaircit la voix pour parler à ma soeur plus fortement. ) Les faits ne trompent pas, les analyses non plus. Vous étiez bien sous emprise de la drogue, et les autres bureaux de police en ont eux-mêmes des preuves en vu des arrêts fréquents que vous subissez, finit-il en ouvrant le dossier qu'il a pris avant.

Maya se renfrogne légèrement, se reculant pour que je n'ai plus vu sur elle. Touché, coulé.

— Donc, comme vous êtes la seule personne de la famille restante dans les alentours, il n'y a que vous pour prendre en charge votre soeur. Sa grand-mère n'étant pas joignable, je ne vois aucune autre possibilité.

Ce n'est presque plus un policier, mais une assistante sociale, c'est drôle a voir. Généralement les flics ne cherchent pas à aider les délinquants, ils leur font la morale, font payer une caution, et le relâche ni vu ni connu.
Mais lui, à l'air plus préoccupé par le cas des jeunes qui passent par son bureau.

— Ma grand-mère ne répond pas ?

Il secoue la tête négativement d'un air résigné. C'est incompréhensible, ma grand-mère à toujours été la pour Maya du plus loin que je me souvienne c'est bien elle qui lui changeait ses couches à la petite enfance, et pas que, elle s'est occupée de Maya depuis qu'elle est nourrisson et ne l'a jamais abandonné.

— Vous avez appelé ma grand-mère ? Répète Maya les yeux exorbités. J'ai bien dis que je ne voulais pas qu'elle soit contacter !

Énervé, je peux la voir du coin de l'oeil commencait à bouger dans tout les sens nerveuse.

— Comme si j'avais eu le choix. La liste de vos personne proche se résume à elle seule, soupire le flic.

Avec une envie précipité d'écourter ce  bordel qui a duré bien trop longtemps à mon goût, je décide de changer de sujet.