Brothers Against Hell [EN PAUSE]

20- Meet again Taylor

■ Je veux des actives dans les commentaires ehe mes beautés ♥️ ■

Arlissa - Hearts aint gonna lie

❝ Les cœurs ne mentiront, les cœurs ne mentiront pas.

Nous sommes la moitié de nous-mêmes ❞
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PDV Skylar :

Mes pieds se mettent à courir involontairement dans le couloir de l'hôpital ou se trouve Taylor. Je n'arrive pas à réaliser. Il est réveillé, et j'espère sincèrement que ce n'est pas une mauvaise blague. 

A la seconde même ou le prénom de Taylor est sortit de la bouche de Cole qui n'arrivait pas à placer deux mots l'un après l'autre tellement elle tremblait, j'ai sauté de mon lit, oubliant la mésaventure avec Deavon – qui n'en est pas une, vu que même bourrée, je suis consciente des personnes avec qui je couche, enfin, je crois ? – Et après trois heures de route silencieuses en aillant laisser tout le groupe à la maison, nous sommes arrivés devant l'immense bâtiment, renfermant la seul personne qui peut un temps soit peu être la seule qui me rendra pleinement heureuse. 

J'hésite légèrement à rentrer quand j'arrive devant sa chambre, je n'avais jamais remarqué le numéro de celle-ci, d'ailleurs : 666, bordel le numéro du diable, ca donne froid dans le dos.

Cole se décide à me devancer, d'une rapidité extrême, il me dépasse, et disparaît dans le chambre. Je peux entendre un éclat de voix, remplit d'émotion. 

— Putain, j'ai jamais été aussi content de voir ton petit cul ! 

Je cherche à déceler ce qui me bloque à rentrer dans cette maudite pièce – parce que, c'est le cas de le dire, le 666 n'en est que la preuve, c'est vrai, parfois je suis légèrement superstitieuse.

Pourtant, je ne capte rien, je n'ai pas de raison de ne pas vouloir rentrer, j'ai même toutes les raisons pour passer cette porte. Depuis quatre mois, j'aspire au fait d'enfin pouvoir le revoir éveiller, pleinement confiant, avec pour seule crainte que ce jour n'arrive pas, mais aujourd'hui c'est le cas. 

Taylor Miles s'est battu, durant des longs mois, et désormais, il est réveillé. 

Les jours d'avant, tout présager qu'il ne se réveillerait jamais, les gens également n'avaient plus espoir qu'un jour, il est réouvrirait ses deux billes sombres. 

Je sens les battements de mon cœur s'affolait à une vitesse complètement en dehors de la norme respectable. 

Ce n'est pas le moment de reculer, c'est le moment de l'affronter. 

— Mademoiselle, vous attendez quelque-chose ? Me demande une infirmière d'un sourire chaleureux. 

Je porte ma main droite sur mon bras gauche, étrangement gênée par son intervention. Je ne sais pas moi-même ce que j'attends. En secouant la tête de négation, je me tourne, souffle un bon coup, et passe cette porte – que je n'ai pas passé depuis environ trois mois.