Ma Vérité

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ThaEnd Sis' ❤

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Ma_rie je t'aime ❤
-> I love you too babe ❤

Cha_cha qu'est ce que je vous aimes mes petites bourrées ❤
-> Ma_rie moi aussi je t'aime la futur maman ❤
-> I love yooooouuuuuu ❤

Doumslentourage c'est ouf comme vous êtes canon parfois 😱
-> le parfois est en trop doudou 🤦🏻‍♀️

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20 Octobre 2016

On est dans l'appartement de mon frère. Je passe mon index sur le meuble de la télé et je voie une bonne couche de poussière. Mes yeux se posent sur une photo de lui et moi, quand on était gosse, puis une deuxième d'il y a 7 ans, quand je me suis ramené dans ce même appartement pour moi aussi fuir nos parents, notre sœur. Je devrai sûrement l'appeler elle aussi. Mais une phrase que m'a dit mon frère une fois me revient en tête.

Si il m'arrive quelque chose que se soit en civile ou en mission, ne prévient personne, ni nos parent, ni Louise. Personne. T'es ma seule famille.

C'était ma seule famille.

Alors je reste égoïste, et ne pense pas à Louise en faisant ça. Mais c'est ça qu'il voulait. Enfin je crois.

- C'est toi ?

Il me montre la première photo.

- Ouais. Je devais avoir 5 ans, lui 8.

- T'étais mignonne.

- Merci. Si un jour tu vois une photo de Louise à cette âge là. Tu verras que quand on étais gamine on se ressemblait encore moins.

- C'est fou.

- Ouais, plutôt. Mais c'est comme ça.

Je continue de passer mon regard sur l'appartement. Ses sweats traînent encore sur son canapé, le mois qu'il est resté chez moi après être revenu, il laissait aussi beaucoup traîner ses affaires.

Ses plaques militaire sont sur la table basse. Il les aimait pas. Je sais pas pourquoi. Je marche jusqu'à sa chambre et elle est elle aussi en bordel.

- Je vais ... chercher les cartons. Ça va aller ?

- Oui. T'inquiète pas.

Je prend un sweat et le ramène près de mon nez pour sentir son odeur. Je la sentirai jamais cette odeur.

Je replie les sweats que je comprend sale et les mets dans un coin pour ensuite les laver et en donner certains a une association ou autre. J'ouvre le placard, prend d'autre sweat que je donnerai que je place près du premier tas, et je choisi ceux que je veux garder. Ceux que j'aime bien. C'est peut être cloque mais j'y peux rien. Idriss revient et me donne un carton, que je remplie des affaires que je veux garder.

[...]

Après 2h00 je termine de vider la chambre. Idriss a décidé de faire la cuisine étant donné qu'il n'y a rien de personnelle. Je pars dans le salon ensuite pour continuer mon rangement. Je récupère les plaques sur la table et les mets autour de mon cou. Même si il aurait détesté ça, ça me rassure et d'une certaine manière il sera toujours avec.

Il est 21h00 quand Idriss me ramène chez moi, il m'aide à monter les cartons et on se pose dans mon canapé.

- ça va ?

- Ouais. Tu ... Tu peux dire aux autres de venir demain soir ? Je vous ferez à manger. Tu peux même dire à ton frère de venir.

- Heu ... ouais. Je leurs dit.

- Merci.

- C'est normal.

Une question me vient en tête.

- Pourquoi tu m'as ignoré ?

- Je ... Un peu comme toi je pense. J'ai eu peur.

- Alors je te comprend.

Je lui souris et pose ma tête sur son épaule.

- T'es toujours avec cette fille ?

- Non. J'ai jamais vraiment été avec elle. J'ai fuie.

Je ferme les yeux. Je crois qu'Idriss m'apaise plus que m'apaise Sneazz.