D'un seul coup, c'est la fin du tunnel, une page qui se tourne, la lumière qui revient quand on ne l'attendait pas.
Guillaume MussoAu crépuscule, la nuit déjà vivante, laissait apparaître au ciel, une profusion d'étoiles.
Le soleil écarlate avait été remplacé par l'astre sélène. Lune de coeur en ce froid des prochains jours du Christ.
La rue étroite de Galandou était triste ce soir là, comme un mûr blanc.
Seuls quelques oiseaux se laissaient emporter par la frénésie du vent et quelques fois, laissaient des grommelements sur les oreilles bouchés d'Earla.
Depuis le premier Allahou Akbar (la grandeur de Dieu) qui appelait les fidèles à la prière, elle était assise en tailleur sur un canapé à pouf, sur le balcon de l'appartement du hall, en contemplant nuit sur Dakar.
Les minarets, concassés à l'autre bout de la rue, appelait au spirituellisme.
Tout près, sur les fronts de l'église, on chantait le Christ et on faisait la messe.
Très précieux, les lampes de jolies immeubles, s'embrassaient et gemissaient dans la nuit.
À chaque coin de rue, les lampadaires illuminait l'endroit exotique.
Le balcon offrait une vue panoramique.
Sous la flaque d'astres, Earla, elle s'émmitouflat dans la grosse couverture de la défunte Sigua.
Une larme révoltée vint se baigner sur son visage indécis.
L'espace traduit en toile parfaite, avance avec le temps, et à elle, son coeur, à vive allure, battait dans sa poitrine.
Awa qui, depuis le début de la journée avec elle, a du aller dans leur chambre pour parler à Goulado. Elle s'était récemment mis avec lui mais en était tellement amoureuse que ça lui donnait des airs fous.
Earla lui avait parlé une au deux fois et a vu sa photo mais aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur à sympathiser.
Awa lui avait parlé toute la journée et elle était toujours sur son nuage indécis.
Quand à Adama, il ne l'avait pas revu, vu qu'elle n'était plus sortit de sa chambre depuis la nuit dernière.
À force de se coucher ou de prendre l'air dans ce balcon, elle en avait attrapé un méchant rhume. Awa lui avait donné des médicaments mais elle ne voulait pas entrer à l'intérieur. Cette chambre l'étouffait.
Gina était en train de préparer le dîner avec sa bonne et les garçons étaient allé prier à la mosquée.
La maison était calme.
Seule la lumière tamisée du hall éclairait le balcon.
Elle s'emmitoufla encore plus dans sa couverture et pensa qu'elle devait peut être aller voir Dibor ou même Astou.
Quand elle pense que Adama et son ami avait des liens sans vraiment les connaître.Sandrine devait bien éttoufer entre sa mère et son père qui la prenait elle et son petit frère, comme des enfants.
Elle sortit sur la rue et ne vus personne appart une fille qui était perchée sur le balcon des Ndoye.
Elle se dilligenta vers les marches de l'escalier et se retrouva dans leur propre balcon.
Elle cria à l'encontre d'Earla._Awa? Tu fais quoi là bas .
_ce n'est pas Awa, répondit elle.
Elle ne l'entendit pas._Awa! Il est où ton frère.
Earla se leva en portant sa couverture avec elle et se rapprocha un peu plus.
_Ce n'est pas Awa, c'est Aïsha.
_ah d'accord. Elle est où Awa ?
_elle parle avec Goulado.
_toujours au téléphone celle là. Toi tu vas bien?
_mais oui!
_Awa m'a dit que tu allais te marier?
Elle chercha les mots adéquats pour répondre mais n'y arrivait décidément pas.
C'est Awa qui était entré et la pris par derrière.
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La Petite Fille De Lébou (Terminée)
RomanceElle souffrait! C'était dire beaucoup de chose en peu de mot. Ce soir là, deux jours après son entrée à l'hôpital, son état de santé s'améliorait peu à peu. À quoi devait t'on s'attendre d'une fille qui vient d'apprendre que dix huit années de sa vi...