Arrest Me - T2

40. Maison

ZOÉ

Je descends sur lui en poussant un long gémissement haletant.

Les doigts de Donovan s'enfoncent délicieusement dans la chair de mes fesses dont il écarte les joues pour m'aider à en prendre plus.

Plus de lui.
Plus de plaisir.
Plus de cris.

Rien qu'avec lui.

Sa bouche ravage la mienne alors que je le prends en moi, centimètre par centimètre, mon corps s'adaptant peu à peu à lui, à la grosseur de sa queue qui m'écartèle toujours plus. Mes seins sensibles sont écrasés contre son torse, chaque centimètre de mon corps brûle contre le sien alors que je n'ai jamais été autant excitée de ma vie.

Lorsque mes fesses frôlent ses cuisses musclées, je m'immobilise, tremble, décolle ma bouche de la sienne pour respirer et pousser un petit cri lorsqu'il aspire un téton dans sa bouche après avoir tracé un chemin de baisers brûlants le long de ma gorge. Mes ongles griffent son cuir chevelu et sa nuque pendant que les sensations de son corps partout sur le mien se répercutent dans mon clitoris.

Le grognement primitif qu'il pousse lorsque je
me contracte autour de lui menace de me faire exploser.

Les yeux à-moitié fermés, je commence à faire des petits cercles avec mes bassin en couchant ma tête sur la sienne, les ongles plantés dans sa peau foncée.

Je vais, je viens.
Je nous fais du bien, je nous torture.

Mes yeux captent notre reflet dans le miroir qui sert de porte au grand walk-in de la chambre principale, enlacés comme nous le sommes, le contraste criant de nos deux peaux brillantes de sueur, sa longue queue épaisse et foncée qui glisse entre les lèvres roses de mon sexe, l'air d'abandon total et de luxure sur mon visage et celui de pure agonie sur celui de Novan qui serre la mâchoire pour ne pas prendre les rênes et me brusquer.

Nous venons à peine de commencer et je nous sens tous les deux sur le point de jouir.

À ce rythme, on n'aura jamais baisé pendant plus de dix minutes, préliminaires inclus.

Je l'embrasse goulûment en commençant à le chevaucher de plus en plus vite, accompagnée par ses grandes mains autoritaires sur mes hanches. Son bassin heurte le mien à chaque mouvement lorsqu'il le soulève à ma rencontre, me faisant trembler, m'immobiliser, incapable de continuer. Et c'est là où il prend les rênes, me baise jusqu'à ce que je me tends, me contracte, hurle de plaisir, et me relâche en me laissant tomber sur son torse, inerte.

Il me serre contre lui, le nez dans mes cheveux, se retirant et se débarrassant discrètement du préservatif. Je gémis lorsqu'il nous fait basculer sur le côté pour nous allonger.

— Je reviens, chuchote-t-il à mon oreille. Tu veux de l'eau ?

Je laisse échapper un gloussement faible, les yeux fermés.

— S'il te plaît.

Il quitte le lit va dans la salle de bains adjacente tandis que je mate la manière dont les muscles de son dos se rejoignent en V jusqu'à ses fesses qui sont belles à en mourir.

Un peu dans les vapes, je l'entends ouvrir le robinet, le fermer, fermer l'interrupteur et s'approcher de moi. Son corps se glisse à nouveau sur le matelas près de moi avant que sa main ne s'insinue entre mes cuisses avec un gant mouillé et tiède qu'il colle contre mon entrejambe endolori. Je m'accroche à son cou avec un petit soupir pendant qu'il prend soin de moi et me cajole.