《Elle prend des risques, elle réfléchit, pas besoin de te demander ton avis. Son objectif, la réussite. Son amour ne connaît pas de limite.》
Dadju____________
Je souffle, voici que l'histoire s'est réglée sans que je n'y fasse le moindre effort. Dieu merci, il vient toujours en aide quand on le lui demande avec foi. Mais Moïse, comme tonton me l'a fait comprendre, ne doit plus jamais faire cette même erreur et je compte bien le lui faire comprendre aussi.Je sors rejoindre les autres en bas. Wandé s'amusait avec les enfants, je souriais en y prenant part. Ils nous emportaient dans leur rire, je rigole tellement puis les observe en souriant. Je me sentais libérée. Je respire un bon coup.
- Elle est là maman ! _en rigolant
Wandé : Euh donc elle n'était pas là quoi ?
Je rigole.
Wandé : En tout cas l'humeur est au beau fixe là.
- Oui.
Mon téléphone sonne de nouveau et c'est encore monsieur Camara. Je me lève en m'éloignant pour répondre.
- All..
Il coupe tout le temps les gens cet homme.
Moïse : Tu me pardonnes non ? Il est dit Pardonnez-vous réciproquement.
- Je t'ai déjà pardonné. Je compte juste faire ma crise. Tu peux raccrocher.
Moïse : Ta crise pour te venger ? Tu connais les écritures donc tu sais qu'on ne doit pas se venger.
- Ah tu sais que je les connais ?
Moïse : Évidemment que oui. Tu les respectes aussi.
- Donc de ce fait tu devais savoir que j'ai pleine connaissance du commandement "Tu ne commettras point d'adultère" et que je sais qu'il est interdit de souiller le lit conjugal. Mais non monsieur faisait un faux jugement sur moi. Ce n'est pas de la vengeance que je vais faire, t'inquiète, juste une petite leçon monsieur mon mari. Prends soin de toi.
Il rigolait encore quand je lui ai raccroché. Pour commencer c'est le dernier appel que je prends de lui, depuis qu'on se connait il ne sait pas ce que ça fait d'être délaissé, là il va savoir.
**Lundi, 13h11**
- Je vois que l'installation des nouveaux équipements est déjà terminée.
Ra : Oui, ils ont fini samedi.
- Très bien. Ça me fait plaisir. Bon je vais voir mes enfants.
Ra : Ok, je vais chercher le dossier de la petite du vendredi dernier et je t'y rejoindrai.
- Pas de problème. Elle est bien avec les autres j'espère ?
Ra : Oui t'inquiète, en plus elle s'est faite des amis.
- Je suis contente alors. _en souriant
Je prends le chemin de la nurserie et à peine que j'y frôle les pieds que des amours me tombent dessus. J'aime tellement ces enfants, je prends toujours de la peine quand je me rappelle que certains d'eux sont délibérément abandonnés, juste comme ça sans raison valable, mais aussi que certains d'eux ont perdu leur parents. Telle est la vie avec ses tristes réalités.