Chapitre douze.

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25 juillet 2014.

Villa des garçons.

J'ai envie de retourner en arrière, et de tout recommencer avec Lou. Mais elle doit me détester maintenant, avec tout ce que je lui fais subir... Merde, je suis trop con. Comment m'y suis-je pris ? Putain il n'y a pas plus con que moi ! Je me déteste pour ça. Je suis normalement un garçon gentil et attentionné, mais là, je fais tout tomber à l'eau. Des années d'attente pour trouver la bonne, car j'en suis sûr, c'est elle, pour au final quoi ? Me faire détester par elle, parce que je ne suis pas foutu capable d'attendre, alors qu'elle m'aime. Idiot, égoïste, ignoble. Ce sont les mots qui me définissent actuellement.

POINT DE VUE DE LOU.
Je parle toujours avec Liam, quand on entend du bruit en bas, Liam se lève du lit, sort de la chambre, reste dans le milieu des escaliers et demande aux garçons :

— Eh ? C'est quoi tout ce vacarme ? Pourquoi vous criez tous ?
— On a gagné !!! S'écrie Louis.
— Gagner quoi ?
— Le match ! Le match de foot ! Répond Zayn.
— Quatre à zéro ! Indique Harry.
— Putain ! Yes !!! S'écrie Liam à son tour.
— Du coup on fête ça, vous venez ?! Demande Harry.
— Ouais deux secondes ! Sourit Liam.

Je crois que je les ai perdus pour la soirée. Il rentre à nouveau dans la chambre en me souriant.

— Tu viens ? Me demande-t-il en me faisant signe de la main.
— Non, désolée, dis-je.

Il me regarde avec insistance et fini par faire la moue avec sa bouche.

— Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Dis-je à nouveau après quelques secondes.
— Ça va te changer les idées, tu as vu dans quel état tu es ? Tu n'es pas descendue à part pour aller manger... Dit-il essayant de me convaincre.
— Oh aller, ne t'inquiète pas, j'irais prendre l'air un petit peu demain, vas t'amuser toi.
— Sûre ?
— Oui, aller, file, dis-je en le poussant gentiment s'étant assis à mes côtés entre temps.
— Je t'appelle quand on mange, d'accord ?
— D'accord chef, dis-je en tirant la langue.

Il ferme la porte après avoir ri de ma bêtise et dévale les escaliers, pas besoin de voir pour le savoir, vu le bruit qu'il fait. Je m'allonge sur le dos dans le lit et commence à m'endormir peu à peu. Du moins, j'ai essayé. Quelqu'un frappe à la porte et rentre sans attendre ma réponse. Niall bien sûr... Pourquoi tout le temps lui ?! Il profite que je sois seule pour venir. Je m'attendais bien évidemment à m'en prendre en pleins la figure alors je reste immobile sur le lit, toujours allongée. Mais il demeure muet.

— Oui bon, que veux-tu ? Finis-je par dire.
— Euh, je voulais savoir... Tu voulais me dire quoi en fait quand tu es venue me voir ce matin ? Dit-il en jouant avec ses mains la tête baissée.
— Tiens, ça t'intéresse tout d'un coup ?
— Bah... Ouais... Avoue-t-il.
— Crève pour savoir, craché-je.
— Dis-moi.
— Crève, souris-je.

Il me regarde dans les yeux, s'avance doucement puis se met à califourchon sur moi, ça va tranquille le mec. Cependant, je ne peux le repousser. Sa présence me fait autant de bien, que de mal. C'est très paradoxal, mais je n'arrive pas à seulement le détester, une partie de mon cœur bat toujours pour lui. Il continu de me fixer, alors que nous étions à quelques centimètres l'un de l'autre. Des frissons me parcourent le corps entier. Il se met à caresser une de mes joues du dos des doigts.

— Dis-moi.
— Ton regard magnifique ne me fera pas céder Horan, souris-je.
— Aller.
— Non.
— Alleeeer... Et enlève ce sourire narguant là...
— On dirait un enfant, et ça me rappelle quelque chose ça, pourquoi le retirerais-je ?
— Parce que tu m'aimes.
— Eh eh, doucement hein, ça ne marche pas comme ça mec. Tu ne me parle pas comme ça et ensuite reviens comme une fleur. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais depuis tout à l'heure, tu es au-dessus de moi.
— Et alors ? Ça te gêne ?
— Oui.
— Et bien je reste quand même là, parce que je suis près de toi, déclare-t-il tout en me faisant des bisous dans le cou.
— Non mais tu joues à quoi là Horan ?

Vie parfaite ? Non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant